FAIT DU JOUR En immersion dans la Nocturne de Nîmes...
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C'est le défi (un peu fou... mais vraiment accessible) que nous avons relevé !
Tout a commencé par un clic. Un petit clic et 13 € plus tard nous étions inscrits à La Nocturne de Nîmes. Une course d'un peu plus de 5 kilomètres, organisée par le Lions Club Nîmes Alphonse Daudet pour lutter contre la déficience visuelle et soutenir l'enfance handicapée. Sans préparation, à 48 heures du coup d'envoi, on chausse nos baskets et on y va !
2 700 participants
Au total, 2 700 participants ont traversé Nîmes. À 20h15, les coureurs commençaient à s’agglutiner au Bosquet des Jardins de la Fontaine. Il y a les pros, ceux qui ont les pieds collés derrière la ligne de départ. D’autres moins compétitifs (comme nous) ont fait ça en couple, en famille, entre collègues de travail ou entre amis. C’est le cas d’Alain, originaire de Saint-Génies-de-Malgoires qui est venu avec sa femme : « avant on le faisait en famille, mais aujourd’hui les enfants sont partis à Paris. »
L’ambiance chaleureuse et conviviale, c’est bien ceux qui caractérisent cette course. Au Bosquet, des jeunes et des moins jeunes, des familles, des bandes de copains… Même les élus, comme l’adjoint aux sports, Julien Plantier, l’élue délégué à la redynamisation du centre-ville, Sophie Roulle, ou encore celui en charge de la voirie, Richard Flandin, ont enfilé le dossard.
20h30, le top départ est donné. « Attention aux bittes et aux potelets par terre ! », prévient Jean-Pierre, un ancien légionnaire, rodé aux courses nîmoises. À tâtons, on descend les quais de la Fontaine direction la place du Square Antonin où Auguste nous salue.
Nous partons à toute berzingue, galvanisés par la population nîmoise qui nous encourage. La rue de l’Aspic accueille un torrent de coureurs dévalant jusqu’aux Arènes. Aux premières loges, les habitants postés sur leur balcon assistent au spectacle, reconnaissant parfois un cousin, un oncle ou un collègue.
En pleine course badaboum : mon lacet se défait… Mais pas question d’arrêter ! Pas question de perdre quelques précieux centièmes de secondes pour le refaire. Même un selfie dans les arènes, proposé par mon collègue émérite Corentin ne m’a pas dévié de ma course ! D’ailleurs, même si nous nous efforçons de rester ensemble, la fatigue creuse l'écart. Avec sa silhouette frêle, Corentin trace son chemin, sans regarder derrière lui… Ou très peu.
Et là c’est le drame… Aux abords de l’avenue Jean-Jaurès, Corentin tente une échappée. Même seule, impossible de lâcher… Point de concurrents, mais des partenaires. Un papa qui encourage son petit : « Allez, accroche-toi, 5 km on l’a déjà fait ! » D’autres sont bienveillants : « votre lacet mademoiselle ! » Et pendant l’effort, les fantasmes les plus fous s’emparent des coureurs : « garde de l’énergie, on va monter la Tour Magne…. » Non, non de grâce !
Nous n'avons jamais monté la Tour Magne. Par contre, ce que l'on a grimpé, c'est l'avenue Jean-Jaurès et serpenté dans les Jardins de la Fontaine avant d'atteindre le Graal... Ouf de soulagement, nous franchissons l'arrivée ! Entre un genou flanchant et un coeur palpitant, nous nous écroulons près des stands d'eau, de distribution de bonbons et d'autres friandises... Un regard complice s'échange avec les autres victorieux coureurs.
Après s'être étirés et restaurés, on se connecte sur le site de La Nocturne pour avoir nos résultats... À vous d'en juger ! Prochain rendez-vous, le Nîmes Urban Trail le 17 février 2019.
Coralie Mollaret, Corentin Corger et Anthony Maurin
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