INTERVIEW Christophe Rivenq : "La construction de cette prison assure la sauvegarde de notre tribunal"
L'annonce ne devait avoir lieu que la semaine prochaine mais un message sur le réseau social de Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, a dévoilé la décision du ministère de la Justice de construire la deuxième prison gardoise à Alès. Christophe Rivenq, directeur de cabinet du maire de la capitale des Cévennes, nous en dit plus.
Objectif Gard : Carole Delga vient de dévoiler le choix d'Alès pour la future prison gardoise. Vous confirmez ?
Christophe Rivenq : Nous avions l'information depuis quelques jours mais les services de la Garde des Sceaux nous avaient demandé la discrétion jusqu'à la semaine prochaine. Il semble ce soir que tout le monde n'ait pas respecté cette volonté. Je vous confirme donc que nous sommes, bien entendu, très heureux de cette nouvelle. J'en profite pour saluer le travail de coopération avec les parlementaires, le Département du Gard et l'État qui a permis d'aboutir à ce résultat.
Qu'est-ce qui a fait pencher la balance en faveur d'Alès ?
Deux choses à mon sens. Nîmes avec une deuxième prison aurait représenté une très forte concentration carcérale. Par ailleurs, je crois que nous avons présenté un dossier solide et complet. Nous avons deux terrains potentiellement prêt à accueillir cette nouvelle prison. Les études vont s'affiner pour déterminer le plus propice.
Pour Alès, c'est une bonne nouvelle tant économique que pour le tribunal de grande instance (TGI) ?
Tout à fait. C'est plusieurs centaines d'emplois directs et indirects qui vont se développer dans le cadre des travaux. Mais c'est aussi le renforcement de notre tribunal de grande instance qui était menacé il y a quelques temps. Je suis avant tout heureux pour la sauvegarde de ce tribunal. Maintenant, nous attendons la semaine prochaine pour l'officialisation.
Propos recueillis par Abdel Samari