NÎMES L'AVC au cœur du CHU
L’accident vasculaire cérébral (AVC) touche chaque année plus de 140 000 personnes en France. Il constitue l'une des principales causes de mortalité et de handicap en France et dans le monde.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) touche chaque année plus de 140 000 personnes en France. Il constitue l'une des principales causes de mortalité et de handicap en France et dans le monde. Il est devenu, au fil de ses dépistages de dernière minute, une des causes sanitaires les plus importantes.
Un accident vasculaire cérébral survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau sanguin rompu) qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau, ce qui prive ces dernières de leur apport vital en oxygène, causant leur dysfonctionnement puis leur mort en quelques minutes.
Le phénomène semble s'accentuer et les réactions ne sont pas forcément les meilleures à adopter. Ce lundi et à l'occasion de la Journée mondiale de l’AVC, l’Unité neuro-vasculaire (UNV) du CHUN organise, en partenariat avec Boehringer, un stand d’information et de prévention dans le hall de l'hôpital universitaire Carémeau.
Jusqu'à 16h, ce lundi 29 octobre, les infirmiers(ères) du service, ainsi que les neurologues et diététicienne proposeront une prise de tension artérielle, des quizz et des informations au public et au personnel du CHU. L'AVC est la première cause de handicap physique de l'adulte en France. Les AVC sont souvent responsables de séquelles lourdes, l'accident pouvant toucher des grandes fonctions neurologiques telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision, ce qui entraîne de nombreuses difficultés de réinsertion.
Le thème de cette journée est " Reconnaître les signes d’AVC et évaluer ses facteurs de risques cardio-vasculaires ". Une thématique forte et qui peut faire peur mais qui nécessite une certaine approche en douceur de l'affaire. L'AVC est un fléau, savoir réagir et faire les bons gestes peut naturellement sauver des vies. Tout cela peut aussi et surtout permettre des séquelles moindres et une meilleure gestion de la crise.
La prise en charge en urgence de l'AVC par une équipe spécialisée permet de réduire ses conséquences. Malgré cela, l'AVC reste une maladie grave, les deux tiers des personnes atteintes conservant des séquelles et certaines devenant dépendantes dans leur vie quotidienne.