Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.11.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 733 fois

MUNICIPALES À Nîmes, le Parti communiste appelle « au rassemblement »

Derrière qui et autour de quel programme ? À 18 mois des élections, l’heure est à la déclaration d’intention.
Au premier plan : les élus communistes nîmois Christian Bastid et Sylvette Fayet. À droite, Denis Lanoy, secrétaire de la section PCF de Nîmes (Photo : Coralie Mollaret)

À Nîmes, les Municipales 2020 approchent à grands pas... Comme en 1995 avec la division Bousquet-Lapierre, le jeu semble ouvert.

« La droite est empêtrée dans ses querelles entre le maire sortant Jean-Paul Fournier (Les Républicains) et le président (Centriste) de Nîmes métropole, Yvan Lachaud. En embuscade, le Rassemblement national (ex-FN) pourrait en profiter ! » L’analyse est signée Sylvette Fayet. L'élue d’opposition à la Ville de Nîmes a réalisé 12% des voix au premier tour des Municipales de 2014, derrière la candidate socialiste, Françoise Dumas.

Si le paysage politique a changé, le PC, seul, aura du mal à tirer les marrons du feu. D’où sa volonté de « rassembler les forces de gauche, aussi bien politiques, associatives que citoyennes. » Mais se rassembler avec qui ? À 18 mois des Municipales, la posture a le mérite d’exister. Elle se retrouve toutefois confrontée aux stratégies des partis politiques, comme le mouvement des Insoumis.

Les Communistes en savent quelque chose… Aux Législatives de 2017, les partisans de Jean-Luc Mélenchon avaient parié sur leur mort, en refusant de présenter des candidatures communes. Résultat ? Aucun candidat Insoumis n'a été élu et les Communistes, eux, sont toujours là ! « Mélanchon peut se dire qu’il y aura un changement à adopter, notamment après les Européennes », espère le secrétaire départemental du PCF, Vincent Bouget. Sylvette Fayet enfonce : « les citoyens ne comprennent pas ces divisions ! »

En revanche, ce que comprennent les citoyens, ce sont les enjeux du scrutin. Avec la Présidentielle, les Municipales enregistrent le plus fort taux de participation à une élection : 56% en 2014. Les administrés connaissent leur maire et se sentent concernés par ses décisions. Pour l’heure, pas de candidat à gauche. Trop clivant et surtout, non identifié : « aujourd’hui, qui a la prétention de dire qu’il y va tout seul ? », reconnaît Christian Bastid. 

Quant au programme ? RAS (Rien à signaler) non plus… Même si Vincent Bouget insiste pour dire que « les services publics, la question des transports et de l’eau, des équipements, les quartiers sont au cœur de nos priorités. » Pour Sylvette Fayet, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs : « nous voulons construire le projet de façon participative. » L’appel est lancé. Aux citoyens concernés de s’en emparer.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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