Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 12.11.2018 - norman-jardin - 2 min  - vu 1814 fois

NÎMES Grève à la STDG, les Nîmois déplorent le manque de communication

Même s’ils restent plutôt compréhensifs sur les raisons de la grève, les usagers nîmois se plaignent de ne pas avoir été avertis du blocage des bus.
Mise en avant le 12-11-2018

Nicolas et Soledad ont dû trouver des solutions de dernière minute (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Les Nîmois sont, ce lundi, très impactés par la grève des bus, et ils regrettent le manque de communication du réseau de transport Nîmois.

« Je viens jute de voir, sur le site internet qu’il n’y avait pas de bus aujourd’hui ». Nicolas (ligne 5), qui attend depuis 15 minutes à l’arrêt de bus de l’Esplanade Charles de Gaulle à Nîmes. « Je risque de rater un co-voiturage pour Genève et ma compagne ne va pas pouvoir se rendre à l’hôpital. Je comprends la grève, mais parfois, on se sent pris en otage » souligne le jeune homme en repartant à pied.

À l’arrêt de bus ‘Montcalm’ (rue du Cirque Romain) rien n’indique qu’il y a une grève (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Car depuis ce matin à 6h, des salariés de la Société des Transports Départementaux du Gard, dénoncent la décision de Transdev (nouveau délégataire des transports de Nîmes Métropole, à partir de janvier 2019) de ne plus faire appel au service de sous-traitance de la STDG. Cette grève impacte de nombreuses lignes des réseaux Tango et Lio.

À l’arrêt de bus ‘Montcalm’ (rue de la République) la seule communication concerne le 11 novembre (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Zora, une habituée de la ligne 4, ne décolère pas, car sa journée de travail est compromise « Je n’ai pas Internet sur mon téléphone, donc aucun moyen d’être prévenu. Ils auraient pu coller une affiche à l’arrêt de bus ». De l’autre coté de la rue, Salima comprends très bien les raisons du blocage mais elle demande une meilleure communication de la STDG « S’il y avait une réunion publique pour nous informer, j’y irais sans problème. Par exemple, après la grève, j’aimerais voir une affichette dans le bus pour nous expliquer les raisons et les revendications ».

Alexandre a attendu son bus en vain (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Dana, qui travaille au CHU Caremeau est toute surprise, quand elle apprend qu’il n’y aura pas de bus. « Je pensais avoir raté le mien, donc j’ai changé d’arrêt. Maintenant, je ne sais pas comment je vais faire pour aller sur mon lieu de travail ».

Un des rares bus croisés dans les rues de Nîmes, ce matin (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Pour Alexandre, la problématique est la même « Je ne sais pas comment faire pour aller travailler, j’’espère que mon employeur sera compréhensif ». Ce matin, nous n’avons pas croisé de Nîmois pour fustiger la grève des bus, mais tous regrettaient le manque de communication.

Norman Jardin

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