Le RAID vient d'arrêter, ce jeudi à 13h40, une femme qui était retranchée depuis ce matin 9h30, dans la banque LCL d'Alès.

Après négociation avec le RAID, elle est sortie de l'établissement. Devant ses incohérences, elle est emmenée à l'instant même à l'hôpital psychiatrique pour des examens. Un important dispositif de sécurité est en place depuis ce matin, 9h30, dans le centre-ville de la capitale cévenole. Le secteur de la rue d’Avéjan, et des artères proches étaient totalement inaccessibles à la circulation et aux piétons.

La raison ? Une femme d’une soixantaine d’années a pénétré dans une banque de la rue d’Avéjan, le LCL, et a menacé de tout faire sauter avec la bombe qu’elle prétendait avoir dans son sac à main. Elle n’avait, lors de cette irruption dans l’établissement bancaire, aucune revendication particulière.

Une fois le centre-ville bouclé et le personnel de la banque évacué, les forces d’élite du RAID ont été appelées à la rescousse. Les hommes du RAID sont arrivés sur place vers 11h15, ce jeudi, et un négociateur est parvenu à dialoguer pendant plus de deux heures avec la forcenée qui était seule dans l’établissement. Restait à savoir pour les autorités si elle disposait vraiment d’une bombe...

Après son interpellation, les démineurs ont pénétré dans la banque et n'ont rien trouvé d'explosif dans les locaux. Dans le sac de la dame il n'y avait pas de bombe. Il semblerait que cette femme ait des propos confus. Elle a été emmenée par les pompiers vers une unité psychiatrique pour des examens.

L’enquête judiciaire va désormais débuter et tenter d'expliquer pourquoi cette sexagénaire inconnue de la police a fait trembler Alès aujourd’hui.

Tony Duret