Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.01.2019 - anthony-maurin - 1 min  - vu 9984 fois

NÎMES Acte VIII, les gilets jaunes évitent le vent

Prendre un vent était un risque... Cela n'a pas été le cas pour la manifestation de l'acte 8. Environ 500 personnes, une belle surprise pour le mouvement.
(Photo Anthony Maurin).

L'acte 8 à Nîmes, au départ du stade des Costières (Photo Anthony Maurin).

Ils n'étaient ni cent ni mille mais mais ils partirent bien à 500 comme le Cid de Corneille.

Bon, à l'arrivée et sans prompt renforts ils n'étaient pas trois mille mais le panache demeure. Une belle surprise pour un acte VIII qui devait être amputé de bon nombre de ses membres militants.

On écoute les consignes avant le départ (Photo Anthony Maurin).

" Alors les jaunes, vous êtes là ? ", demande le speaker avant le départ. Timide réponse mais le gros de la troupe reste à venir. " Aujourd'hui nous ne sommes pas très nombreux car la grande manifestation est à Montpellier. D'ailleurs, la semaine prochaine ce sont les Montpelliérains qui viendront à Nîmes ", poursuit-il.

Pas de tir au pigeon chez les gilets jaunes mais des photographes qui prennent leur passion à cœur (Photo Anthony Maurin).

Ce dimanche à Nîmes, au stade des Costières à 13h, une manifestation féminine sera au programme. " Les hommes peuvent venir soutenir les femmes mais ils ne doivent pas revêtir le gilet jaune et ils marcheront sur le côté. Les femmes peuvent venir avec des casseroles ! ", assure et assume le porte-parole qui poursuit en évoquant la manifestation uzétienne et matinale de ce samedi.

" Tout s'est bien passé car il n'y avait pas de CRS. Nous avons montré aux journalistes que, quand ils ne sont pas là, tout va bien ! Une chaîne humaine sera également organisée demain matin à 9h à l'Intermarché de Lunel. Pour aujourd’hui, nous sommes désolés mais nous n'avons pas eu le temps de faire des cercueils. " Cet acte VIII nîmois a été calme, quasi familial sous le soleil hivernal et le vent glacial. Le parcours était classique, du stade des Costières vers la Préfecture.

Nous sommes depuis peu en 2019 mais le slogan sonnerait moins bien (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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