NÎMES Le Musée de la romanité programme son début d'année
Pas encore un an mais déjà très mûr pour son âge, le Musée de la romanité n'a pas traîné pour trouver son rythme de croisière.
Ce mercredi 23 janvier, à 18h30 à l’auditorium, c'est " le génie civil dans l’armée romaine ", qui sera traité par Gérard Coulon, conservateur honoraire du Musée d’Argentomagus, et Jean-Claude Golvin, architecte, archéologue et directeur de recherche au CNRS.
En effet, et en temps de paix, les soldats romains sont occupés à des travaux de génie civil afin d’éviter qu’ils s’abandonnent à l’oisiveté. Ces travaux, qui contribuent à la romanisation des provinces, servent aussi des intérêts économiques, sociaux et politiques. Ils consistent en la construction et l’amélioration des routes, l’aménagement de ponts, le creusement de canaux et le percement d’isthmes, la construction d’aqueducs ou la création de villes. Autant de chantiers illustrés par des aquarelles inédites de Jean-Claude Golvin.
Autre rendez-vous, le vendredi 1er février prochain, à 18h30. toujours à l’auditorium, c'est " le Culte d’Isis ", qui sera mis en avant par les équipes du musée et l’Association égyptologique du Gard. Vous y verrez " la diffusion du Culte isiaque dans le monde jusqu’au carnaval de Bahia " par Francesco Tiradritti, Université d’Enna (Sicile) et " Une tête d’Isis au Musée de la romanité " par Cécile Carrier, docteure en histoire de l’art et archéologie.
À l’issue de la conférence Gérard Coulon et Jean Claude Golvin dédicaceront leur ouvrage " le génie civil de l’armée romaine. " Les deux rendez-vous sont gratuits et sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Enfin, et si vous prenez le temps d'avoir du temps, les mercredi 6 février à 14h dimanche 10 février à 10h30, les visites thématiques vous embarqueront dans une tournée historique des plus satisfaisantes. Vous pénétrerez dans l’intimité des romains avec " l’art des décors dans l’habitat privé " Les Romains accordaient une grande importance à tous les détails de leur décoration intérieure. Fresques, mosaïques, statues, décors recherchés et colorés permettaient d’afficher le rang social de leur propriétaire. Découvrez, à travers de nombreuses pièces du musée, toutes les tendances romaines de la décoration, à Nîmes, il y a près de 2 000 ans.