GARD Le Préfet de Région et Perrier... c'est fou !

Nous n'avons pas l'habitude de pareille visite. Déjà, on ne reçoit pas le préfet de Région tous les jours et quand il vient, il faut être aussi vif que les bulles de la petite bouteille verte pour s'adapter à son agenda chargé...
Nommé à ce poste en octobre dernier, le nouveau préfet de Région, Étienne Guyot, venait dans dans notre département pour la première fois depuis qu'il est en fonction. Ce Nancéien de 56 ans a tenu à voir une des plus belles sociétés gardoise, Perrier.
C'est lors d'une visite expresse à l'usine de Vergèze qu'il s'est dit heureux d'être ici. " C'est une entreprise remarquable et n'oublions pas que Perrier est présent dans 140 pays quand l'ONU en compte 180... c'est quand même quelque chose ! Perrier est une marque régionale, nationale et internationale très forte. Son nouveau projet d'investissement est important et je voulais m'en rendre compte personnellement. "
Il faut dire que Perrier est réellement une société différente. Sans trop parler de chiffres bien qu'ils soient importants dans un monde comme le nôtre, une machine de l'usine peut en moyenne faire sortir de sa ligne entre 30 000 et 60 000 bouteilles par heure. Faites le rapide calcul mais on peut réduire l'opération jusqu'à 20 quilles par seconde, un chiffre difficilement imaginable. Et plusieurs lignes sont en fonctionnement car les équipes travaillent en 3X8 ou en 2X12.
" Cette société a de belles perspectives mais cela est lié à une dimension environnementale, c'est un exemple. J'aurais l'occasion de revenir dans le Gard. C'est ce que j'ai dit à certaines personnes... Je veux visiter d'autres entreprises. Je reviendrai, évidemment ", a conclut le préfet de Région qui est aussi celui de la Haute-Garonne.
Depuis 1863, Perrier fait partie de la vie française. Le chef de guerre Hannibal se serait abreuvé à la source, les Romains en auraient fait des thermes, et nous autres, nous buvons cette eau salvatrice et pétillante. Le docteur Perrier, car c'est lui qui a créé la marque, a eu le nez creux et a permis à un empire de naître sous le pavillon gardois.
La société s'est lancée depuis quelques décennies dans un sacré chantier économique. Dernière épreuve franchie, le retour du rail sur le site et l'arrivée du transport ferroviaire pour moins impacter l'environnement. Mais Perrier ne compte pas s'arrêter là même les données sont remarquables. Long de 750 mètres, le convoi est aussi l'un des plus lourds de France car il pèse la bagatelle de 2 400 tonnes. Il évite la circulation de 27 000 poids-lourds sur les routes françaises (2 500 tonnes de CO² économisés par rapport aux dépenses énergétiques récentes de la société). Le tout en embauchant 200 personnes supplémentaires pour garnir les rangs des effectifs "verts" déjà bien fournis.
Pour approfondir, le projet Cap 2020 de Perrier.
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