CINÉMA Audrey Lamy chaudement accueillie par son public alésien
Ce mercredi soir, le Cinéplanet d’Alès projetait « Rebelles » en avant-première, en présence du réalisateur, Allan Mauduit, et de l’Alésienne Audrey Lamy qui tient l’un des rôles principaux.
« Rebelles », c’est l’histoire de trois femmes, salariées dans une conserverie de Boulogne-sur-Mer, qui s’improvisent meurtrières. Après avoir tué accidentellement leur patron, les trois comparses – jouées par Yolande Moreau, Cécile de France et Audrey Lamy – décident de partager le magot qu’elles trouvent sur lui. Mais rien ne se passe comme prévu…
Mercredi soir, dans la salle 1 du Cinéplanet, le public alésien a accueilli Audrey Lamy et Allan Mauduit d’une façon quelque peu atypique. Tous les spectateurs ont enfilé un sac sur la tête, en référence à l’affiche du film et à une scène de celui-ci. Il n’en fallait pas plus pour faire chavirer l’actrice cévenole : « Quelle fierté ! Ah vous allez me faire pleurer. Merci ! Je suis toujours tellement fière de présenter les films ici. À Alès on sait recevoir, le public est chaud ! » Passé ce moment d’émotion, le réalisateur et la comédienne ont été interrogés sur le film, qualifié à plusieurs reprises « d’un Tarantino à la française ».
Allan Mauduit expliquera que l’idée de cette comédie, tournée en partie dans une conserverie, est née en regardant une boîte de thon ! « Je me suis demandé combien il en faudrait pour mettre un macchabée dedans. J’ai laissé mon esprit gamberger. Après deux ans de maturation et encore deux ans pour l’écriture du scénario, je l’ai envoyé aux trois héroïnes qui ont rejoint l’aventure avec beaucoup d’enthousiasme. » Audrey Lamy ajoutera qu’elle a eu un coup de cœur immédiat : « Ce qui m’a plu, c’est le côté décalé où ces trois femmes sont plongées dans une aventure qui les dépasse totalement, dans un univers de mafieux normalement très masculin. C’était hyper jouissif de tourner cette comédie. »
Et le trio fonctionne plutôt bien, avec une Audrey Lamy telle que le public la connaît : débordante d’énergie, mais qui sait aussi incarner une certaine fragilité, que ce soit à la scène ou auprès de son public alésien qui parvient toujours à l’émouvoir lors de ses venues à Alès.
Élodie Boschet & Tony Duret