ALÈS « On parle de La Grand’Combe et des Prés-Saint-Jean à Paris ! »
Lundi 18 février, Brahim Aber et Sébastien Migliore ont été reçus au ministère du Travail, à Paris, pour parler des actions menées localement par les acteurs associatifs des quartiers prioritaires de la ville.
Des sentiments de fierté et de reconnaissance se lisent sur les visages des deux acteurs associatifs. Fierté d’avoir retenu l’attention du ministère à travers les diverses actions menées en faveur de la jeunesse dans les quartiers. Reconnaissance du travail accompli depuis des années, que ce soit à Alès avec Rencontre et amitié d'ici et d'ailleurs (Raia), ou en Pays Grand’Combien avec le stade Sainte-Barbe et l’association culturelle et sportive des jeunes de l’Habitarelle.
Après quelques aléas liés à des retards de train, Sébastien Migliore et Brahim Aber ont été reçus, lundi après-midi, par Patrick Toulmet, délégué interministériel au développement de l’apprentissage dans les quartiers prioritaires de la ville, lequel était accompagné de « techniciens de haute-volée », souligne Sébastien Migliore.
« Ce qui les a touchés, poursuit-il, c’est la qualité de nos projets et notre capacité à savoir mettre tous les acteurs autour de la table. » Comme ce fut le cas pour l’initiative « Couleurs Cévennes » – portée par Raia, en partenariat avec la Ville d’Alès, la Mission locale jeunes ou encore l’association Raison de plus – qui a permis à des jeunes de s’insérer professionnellement grâce à une activité agricole et agroalimentaire autour de la châtaigne (relire ici). Exemple similaire : la préparation de 20 jeunes aux épreuves de sapeur-pompier volontaire, projet qui mobilise plusieurs acteurs associatifs en collaboration avec le Sdis 30 (relire ici).
Des acteurs associatifs des quartiers prioritaires
Deux projets qui rentrent dans les clous du « Plan d’investissement dans les compétences », piloté par le ministère du Travail, dont l’une des ambitions, à travers l’appel à projet « 100% inclusion », est de former des demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et des jeunes éloignés du marché de l'emploi. « C’est un nouveau levier que nous allons activer pour pouvoir bénéficier de subventions », explique Brahim Aber.
« Cela va nous permettre de nous professionnaliser et de nous structurer », ajoute Sébastien Migliore, qui n’en revient toujours pas « qu’on parle de La Grand’Combe et des Prés-Saint-Jean à Paris ! ». Mais pas question de prendre la grosse tête : « Nous restons que de simples acteurs associatifs qui veulent mettre en avant les forces vives des quartiers prioritaires de la ville sans les stigmatiser. » Et leur travail porte ses fruits.
Élodie Boschet