LE 7H50 de Bernard Michel, directeur du lycée de la CCI : "maintenant on passe au stade supérieur"
Bernard Michel, le directeur du lycée de la CCI Gard, a le sourire. Les bonnes nouvelles s'accumulent pour son établissement, notamment ces derniers jours avec une distinction du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation concernant l'EGC. Il est l'invité du 7h50.
ObjectifGard : L'école de commerce Bachelor EGC vient d'obtenir un visa de recommandation du ministère. De quoi s'agit-il ?
Bernard Michel : Nous venons de recevoir un courrier émanant du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation nous informant que l'EGC était désormais visé par l'État. Nous attendons la confirmation officielle, mais c'est une vraie bonne nouvelle pour l'établissement qui valide tout l'investissement du personnel et la qualité des formations proposées aux étudiants.
Qu'est-ce que cela va changer pour les étudiants et les parents ?
C'est la confirmation que notre école répond parfaitement à de nombreux critères qualitatifs. Nous proposons déjà des diplômes RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), mais avec ce visa on passe au stade supérieur puisque cette reconnaissance est formée par une analyse du Ministère sur les critères pédagogiques, le profil des enseignants, le projet de l’établissement… Cela ouvre aussi l’accès aux bourses pour les étudiants. C'est la garantie d’une école de qualité.
EGC Nîmes appartient aujourd'hui à un réseau de plusieurs EGC au niveau régional...
Il y a, à l'heure actuelle, 24 écoles EGC en France et Outre-Mer. Nous sommes effectivement dans une démarche régionale qui regroupe quatre écoles en Occitanie à savoir Rodez, Montauban, Tarbes et Nîmes qui se sont constituées en association. La maquette pédagogique, les contrôles, les suivis de stage sont donc partagés. Il est possible, par exemple, qu'un étudiant ayant démarré son cursus à Nîmes termine ses dernières années à Rodez. C'est un réel critère de différenciation par rapport à d'autres établissements.
Un mot sur le lycée de la CCI. Comment se porte l'établissement ?
Nous avons aujourd'hui 840 élèves, un chiffre toujours en croissance. Je crois que c'est lié, à la fois, à notre projet d’établissement clair, mais aussi parce que le lycée est sous contrat avec l’État. Nos atouts sont nombreux comme de travailler en lien très étroit avec les entreprises, l'axe numéro un de l’établissement. Nous avons une stratégie complète d’accompagnement des élèves avec des outils individualisés, ainsi que beaucoup de mises en situation professionnelle. Il ne faut pas non plus oublier que nous avons une situation géographique stratégique à proximité de la gare de Nîmes. D'ailleurs, nous regardons les possibilités de réinvestissement du lycée. Il faut le rénover. Enfin, nous sommes toujours positionnés sur les besoins futurs de formation. C'est pourquoi à la rentrée de septembre, on ouvre un BAC+3 chef de projet digital pour des BTS COM, IUT, BTS Informatique pourquoi pas. Les profils sont polyvalents, cela concerne à la fois des futurs développeurs du Web avec un volet graphisme. On vise une promotion de 15 à 20 élèves.
Vous parlez de rénovation du lycée. C'est un sujet que l'on entend depuis plusieurs années. Est-ce que les choses vont avancer ?
Nous venons de réaliser des travaux sur les entrées. Nous allons prochainement refaire le portillon d’accès piéton. La prochaine actualité concerne la vidéosurveillance pour laquelle nous avons obtenu une subvention de la Région. Le sujet autour de l'agrandissement de l'établissement est toujours présent. Il est dans les projets d'imaginer un agrandissement de 1500 à 2000 m2 supplémentaire afin d'installer l’EGC et de libérer de l’espace pour le lycée. Et pour le cursus professionnel, de mettre à disposition des espaces pédagogiques adaptés : salle de vente, de télémarketing… Et pourquoi pas un petit amphithéâtre !
Propos recueillis par Abdel Samari