Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 17.06.2019 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 630 fois

LE 7H50 de Souheil Abdo : « Je suis marcheur avec mes baskets et dans ma tête »

Souheil Abdo, animateur du comité En Marche Nîmes arènes (Photo : droits réservés)

Animateur du comité En Marche Nîmes arènes, ce macroniste de la première heure demande l’investiture La République en marche aux municipales nîmoises de 2020.

Objectif Gard : Tout le monde ne vous connaît pas. Pouvez-vous vous présenter ?

Souheil Abdo : J’ai 69 ans, je suis orthoptiste et aide opératoire en ophtalmologie depuis 1980 à Nîmes, diplômé de la faculté de Montpellier. Mon travail consiste à faire des bilans pré-opératoires pour les cataractes, les décollements de rétine ou les glaucomes. J’ai participé aux soins de milliers de Nîmois et Gardois. Parallèlement, je suis membre ou administrateur d’associations qui viennent en aide aux habitants des cités.

« Je soutiens l’action du président Macron »

Vous êtes membre de La République en Marche. Pourquoi vous êtes-vous engagé derrière Emmanuel Macron ?

Je suis l’un des premiers soutiens. Mon engagement remonte au 2 février 2017 lorsque j’ai envoyé le formulaire d’inscription avec un don de 100€. Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron me semblait être la personne la plus compétente. J’ai lu avec plaisir son livre Révolution (XO éditions). C’est un homme qui n’a jamais été élu et qui n’a jamais trempé dans des scandales. 

Vous n’êtes pas qu'un simple militant. Vous dirigez le comité En Marche Nîmes Arènes. Pourquoi là-encore cet engagement ?

Avec ce comité, je veux soutenir l’action du président de la République, en expliquant aux citoyens ce que fait le gouvernement. Pendant la présidentielle, j’ai tout fait : tracté, boité et j’ai même fait l’homme sandwich avec le portrait d’Emmanuel Macron !

Justement, pourquoi s’investir autant ?

Mon devoir en tant que citoyen français, c’est d’aider une personne qui me paraît à la hauteur de la tâche. J’habite en France, mes enfants ont leur avenir ici. J’étais désespéré de voir François Hollande qui n’avait qu’une envie : rejoindre sa copine en scooter ! 

Vous êtes candidat à l’investiture en vue des municipales. Qu'est-ce qui vous motive ?

J’aimerais créer des ponts entre le centre-ville et les cités. Il faut organiser des rencontres entre ces deux populations, autour de moments conviviaux. Actuellement il y a une frontière invisible ! La deuxième chose, c’est qu’en tant que petit responsable d’un comité nîmois, je trouve anormal qu’aucun de nous ne se présente aux municipales !

« Je suis marcheur avec mes baskets et dans ma tête »

Vous estimez donc que le président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, ou celui de l'USAM, David Tebib, qui ont demandé un soutien ou l’investiture En Marche, ne sont pas de vrais marcheurs ?

Yvan Lachaud n’est pas marcheur. Il n’a pas adhéré et ne demande que le soutien de notre parti. Ces prétendants ont commis une erreur : ils n’ont pas rencontré les militants des comités pour expliquer leur démarche. On aimerait qu'ils nous expliquent le pourquoi de leur candidature… C’est la moindre des choses. Nous existons et nous ne sommes pas des quantités négligeables.

La course pour décrocher le label En Marche est rude. Vous avez face à vous des candidats connus, susceptibles de mobiliser les électeurs. 

Il faut arrêter de raisonner en disant « si tu n’es pas connu, que tu n’es pas chef d’entreprise, tu n’as aucune chance ! » Les municipales, ce sont des votants. J’ai un cercle familial large, des amis dans le monde médical et associatif. Je suis proche des Nîmois et je connais leurs problèmes. Alors oui, pour l’instant je suis transparent dans la presse, puisque j’étais occupé par la campagne des européennes. Mais je peux vous assurer que lorsque mon image apparaîtra, des milliers de Nîmois me reconnaîtront.

Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ?

Mon engagement en tant que marcheur, aussi bien sur le plan intellectuel que physique. Je suis marcheur avec les baskets et dans ma tête ! Nous avons la capacité d’avoir la mairie de Nîmes à condition de rassembler autour de nous, de rassembler les partis qui nous ont soutenu pendant les élections européennes et, en prenant toutes les personnes de bonnes volontés qu’elles soient de Droite, de Gauche ou de la société civile.

Vous n’avez jamais été élu. Votre inexpérience ne peut-elle pas être un désavantage ?

En Marche a cherché des personnes de la société civile. Mon image peut être au contraire rassurante. J’ai une étique, une probité absolue et surtout, je ne suis pas seul. 

Enfin, si vous n’êtes pas choisi, feriez-vous campagne pour celui ou celle qui sera investi(e) ?

D’abord, je tiens à rappeler que La République en marche offre leur chance à tous ceux qui montrent de la bonne volonté. J’ai participé aux élections présidentielles, législatives et européennes. Les autres candidats, je ne les ai pas vu soutenir Emmanuel Macron dès le premier tour ! Alors, si je ne suis pas choisi, je regarderai le programme, les engagements de celui qui le sera. Si ça correspond à mes valeurs et celles du parti, je me rangerai derrière lui dans l’intérêt des Nîmois.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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