ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Rani le magicien ? On a de la chance à Nîmes. Peut-être pas avec la canicule mais dans le foot. Les prochaines années s'annoncent très chaudes. C'est en tout ce que nous promet Rani Assaf, le président du Nîmes Olympique. Cette semaine, il est enfin parvenu à arracher de Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, l'accord définitif pour la vente du stade des Costières. Le numéro 2 de Free garantit à tous les nîmois désormais de belles heures dans l'élite grâce à son projet d'infrastructure sportive. Un nouveau stade flambant neuf à l'horizon 2025 mais même mieux que cela. Il veut construire tout un quartier à l'intérieur de l'enceinte pour faire vivre financièrement le club. Hotels, restaurants, boutiques sports, etc. Les Nîmois vont manger du Nîmes Olympique. Sur le papier c'est alléchant. Reste à savoir comment tout cela va se convertir dans la réalité d'autant que Rani Assaf a été clair : tous les projets du Nîmes Olympique lui appartiendront à titre personnel. Rien au club. On devrait en savoir plus dans les prochains jours lors d'une conférence de presse spéciale autour du projet. En attendant, les supporters font grise mine. Ils viennent d'apprendre que leur chouchou Téji Savanier quittait les Crocos pour l'ennemi Montpellier. Alors que Rani Assaf laissait entendre qu'il mettrait les moyens pour convaincre le Montpelliérain de rester dans le Gard, il semble qu'il ait perdu la bataille. L'argent ne fait pas tout et le meilleur milieu de terrain du championnat français a préféré passer le Vidourle pour poursuivre sa carrière. Avec Jordan Ferri lui-aussi à Montpellier à présent, c'est la paire gagnante nîmoise qui va faire des siennes dans l'Hérault. Mais que l'on se rassure : le spécialiste de la téléphonie a plus d'un tour dans son sac et promet aux fanas des Costières des annonces à venir sur le recrutement. Comme pour le stade des Costières, on espère que tout cela ne sera pas renvoyé aux calendes grecques.
Dumas à la tête de la commission défense ? Vice-présidente de la Commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée, la députée du Gard Françoise Dumas est sur la short liste pour prendre la tête de la commission. Rien d'acté pour le moment mais le poste de président est remis en jeu le 22 juillet prochain. Et il se murmure que Jean-Jacques Bridey, député LREM du Val-de-Marne et président de cette Commission, qui s'est publiquement déclaré candidat pour son propre renouvellement, devra céder sa place à une femme, parité oblige. C'est peut-être aussi l'une des solutions trouvées par l'Élysée pour faire avaler la couleuvre à la députée concernant l'investiture nîmoise d'Yvan Lachaud par LREM. Rappelons qu'elle est très fermement hostile à ce choix.
Chabanon, épisode 2. Rappelez-vous, la semaine dernière, on s'interrogeait concernant les fonctions occupées par Sébastien Chabanon. Ancien secrétaire général à l'Assemblée nationale, à l'époque où Yvan Lachaud présidait le groupe Nouveau Centre, Sébastien Chabanon a débarqué fin mars en tant que directeur adjoint à la communication à l'Agglomération de Nîmes. En vrai, il est là pour s'occuper activement de la campagne des Municipales de l'an prochain. Sauf que le protégé du président s'est fait passer dernièrement pour directeur de cabinet à la place de Julien Devèze lors d'une visite de presse organisée par la ville de Nîmes. Mieux encore, nous sommes tombés cette semaine sur une annonce d'emploi diffusée par Nîmes Métropole. Et surprise, dans la signature apparaît la fonction de Sébastien Chabanon : directeur de la communication (voir ci-après). Rien d'officiel pourtant n'a été annoncé concernant le départ du journaliste Jacques Prévost, jusque là directeur de la communication. À trop vouloir prendre la place des autres, Sébastien Chabanon devrait rester prudent. C'est peut-être lui qui finira par être remplacé...
Bois des noyers, la Région sort le chèque. Bonne nouvelle pour le Bois des noyers, le projet écolo porté par l’Agglo de Nîmes. Il s’agit de réhabiliter cet îlot de verdure de dix hectares, adossé à l’actiparc Georges-Besse pour en faire un véritable poumon vert, véritable lieu d’échanges et de nature, voué aux sports, à la balade, à la détente. Porté par Nîmes métropole à hauteur de 2,5 millions d’euros, ce nouveau projet a tapé dans l’œil de l’exécutif régional. Carole Delga a décidé, en effet, d’octroyer 500 000 euros de subvention pour ce lieu de vie et de détente. Une fois terminé, ce petit bois charmant devrait normalement être raccordé à la coulée verte sur laquelle travaille la municipalité avec la réhabilitation des pépinières Pichon. Mais là c’est l’arbre qui cache la forêt…
Des terrains d’entente. « Nous sommes en négociation avec l’UPE 30 et la CCI ». Le président de Nîmes métropole l’a confié l’autre jour, à l’heure de visiter le chantier de la T2. Évoquant l’abandon du parking en silo à Laennec, pour des raisons budgétaires, Yvan Lachaud a indiqué tout l’intérêt que l’Agglo portait aux anciens locaux de la Médecine du travail. Ils sont situés à deux pas du bâtiment servant, aujourd’hui, de base de vie aux entreprises et où doit être aménagé un parking relais pour les usagers du Trambus T2, notamment ceux qui déboulent de la Vaunage. Selon nos informations, l’UPE 30 a décidé de louer les anciens locaux de la Médecine du travail et n’envisagerait plus de les vendre à l’Agglomération. Mais comme la CCI et l’UPE 30 comptent bien installer leur Maison des entreprises au Parc Georges-Besse sur un terrain appartenant à l’Agglo, on peut imaginer que les tractations ont d’ores et déjà commencé en coulisses afin que tout le monde y trouve son compte. Ce qu’on appelle des terrains d’entente…
Municipales : des « chefs de file » MoDem. La parti de François Bayrou se prépare aussi aux élections de mars 2020. Malgré la suprématie de La République en marche, les centristes entendent peser dans le scrutin et obtenir des élus locaux. Prochainement, des chefs de file MoDem seront nommés sur les territoires pour « réunir toutes les bonnes volontés », a commenté le député Philippe Berta. Le problème, c’est que beaucoup de ces bonnes volontés font la course à l'échalote pour décrocher un soutien ou l’étiquette du parti présidentiel. La politique, cet univers impitoyable !
Nicolas Cadène - Yvan Lachaud, la rencontre. Tous les deux se renvoient la balle pour avouer qui a demandé à voir l'autre. Seule certitude, ils vont se voir prochainement. Nicolas Cadène et Yvan Lachaud ont tous les deux candidaté pour obtenir le soutien de La République en marche en vue des municipales 2020. Mais pour le moment la direction du parti fait durer le suspense. Via ses connexions parisiennes, Nicolas Cadène tente d'obtenir l'oreille des membres de la commission d'investiture. De son côté, Yvan Lachaud a déjeuné cette semaine avec François Bayrou à Paris (voir photo ci-après) mais ils n'ont ni l'un ni l'autre de franche certitude quant au choix définitif du parti présidentiel. En attendant, ils jouent la sécurité. En vue d'une union ?
Un lapin dans la mairie de Beaucaire ! Le premier week-end de l'agriculture s'est déroulé en avril dernier à Beaucaire, une première réussie et naturellement des agriculteurs ont voulu remercier le maire, Julien Sanchez. Toutefois le cadeau a été pour le moins original. C'est n'est rien moins qu'un lapin papillon qui s'est installé en mairie ! La bête est réputée joueuse, drôle et facile à apprivoiser ! Enfin, facile à apprivoiser... Il a, au début, réussi à manger les fils du téléphone du maire. C'est effectivement là qu'il adore se promener. Il est parfois craintif, mais il peut aussi faire des courses en passant très, très vite d'un fauteuil à l'autre. L'animal qui n'avait pas de nom s'est fait appeler Pinpin jusqu'à ce qu'il découvre le bureau du maire, l'ordinateur... et son clavier. Il a écrit n'importe quoi puis il a effacé une partie du texte. Seul sur l'écran de l'ordinateur sont resté « Koog ». C'est désormais son nom et maintenant il paraît qu'il est sage Koog.