LE 7H50 d’Arnaud Bord : « Je suis candidat à la mairie d’Alès »
Hier soir, le co-fondateur d’Alès à Venir, Arnaud Bord, a été investi par les militants socialistes, faisant de lui le porte-drapeau du Parti socialiste (PS) à Alès aux prochaines élections municipales. Unique candidat à cette primaire interne, il a fait l’unanimité auprès des votants.
Objectif Gard : Quand on est le seul candidat à une élection, peut-on se réjouir de l’emporter ?
Arnaud Bord : Oui, parce que c’est avant tout la victoire du travail que l’on réalise depuis un an avec Alès à venir. Évidemment, j’en suis conscient, c’était plus un vote de confiance que de choix. Mais voilà, à travers ce résultat, les militants me font savoir qu’ils me suivent sur la dynamique impulsée il y a un an avec Christophe Clauzel (le secrétaire de la section PS à Alès, Ndlr) et Basile Imbert (co-fondateur d’Alès à venir).
Concrètement, que va changer ce vote ?
Hier soir, j’ai eu la légitimité pour aller construire le rassemblement au nom du Parti socialiste. Grâce au mandat de mes camarades, les démarches officieuses de ces dernières semaines vont devenir officielles.
Quand vous parlez du mandat de vos camarades, c’est un petit mandat : 28 inscrits, 15 votants…
Oui, mais 15 à l’unanimité ! (Il sourit) Mais ces chiffres ont une explication, une histoire. Il faut revenir au lendemain des Municipales de 2014 où le PS a implosé sous la division des deux ex-candidats, Benjamin Mathéaud et Fabien Gabillon. Aujourd’hui, le parti est en pleine reconstruction, mais il est toujours là. Et regardez, on est tout de même la seule formation politique à faire voter nos militants pour désigner les têtes de liste lors d’élections.
Pensez-vous peser face aux communistes qui, historiquement, sont très présents à Alès ?
Le passé est le passé… Aucune formation politique n’est hégémonique à Gauche. Le Parti communiste est un partenaire naturel sur Alès et on se parle. De notre côté, nous sommes pour un rassemblement autour d’un projet, mais certainement pas de circonstance. Nous n’envisageons pas mars 2020 sans rassemblement de la Gauche. Nous ne sommes fermés à rien, toutes les options sont possibles.
Vous avez pourtant fermé la porte à La République en Marche la semaine dernière (relire ici)…
Parce que mes valeurs sont incompatibles avec celles portées par ce parti et ce n’est pas une question de personne, de Marc Peyroche ou d’un autre…
Jusqu’à hier soir, vous candidatiez pour obtenir l’étiquette socialiste en vue des Municipales. Êtes-vous désormais candidat à l’élection municipale ?
Oui, je suis candidat à la mairie d’Alès. Je vais former une liste socialiste avec une vingtaine de noms (sur une quarantaine, Ndlr), qui seront eux aussi soumis au vote des militants. Mais comme je souhaite que cette liste soit celle de l’union, les vingt autres places sont dédiées à celles et ceux qui voudront nous rejoindre.
Tony Duret