Publié il y a 10 jours - Mise à jour le 24.04.2024 - Marie Meunier - 3 min  - vu 883 fois

GARD Les légionnaires du 1er REG protègeront le lieu où se prépare la cérémonie d'ouverture des JO

BIFOG 2021

Des légionnaires du 1er REG seront mobilisés pour sécuriser la parade navale de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. 

- photo 1er Régiment étranger de génie

Le 1er Régiment étranger de génie (REG) basé à Laudun-l'Ardoise a reçu une mission particulière pendant les Jeux Olympiques. Les légionnaires devront protéger le port d'Ivry-Charenton, là où se prépare la parade navale de la cérémonie d'ouverture. 

"L'État-major du 1er REG et trois de ses compagnies seront déployés à Paris pour renforcer les unités qui viennent de toute la 6e Brigade légère blindée pour former un bataillon chargé de la sécurisation du lieu jusqu'à la cérémonie d'ouverture (qui a lieu le 26 juillet, NDLR)", explique le chef de corps du 1er REG, le colonel Rémy Chabaud. Au total, entre 750 et 800 hommes seront mobilisés, dont 300 environ du 1er REG. Ils seront dans la Capitale pendant quasiment tout le mois de juillet. "C'est un déploiement important pour le régiment qui va concerner quasiment toutes les compagnies présentes", souligne le chef de corps. Lui-même sera sur place. 

"Le Régiment est précurseur dans le combat fluvial", indique le chef de corps du 1er REG, le colonel Chabaud. • photo 1er Régiment étranger de génie

Pourquoi le 1er REG a été choisi ? "Il s'agit d'une mission avec une forte dimension de contrôle de la Seine. Le régiment est précurseur dans le combat fluvial et on a reçu de nouvelles embarcations l'année dernière. Cela donne au régiment une expertise sur l'emploi de ces moyens-là, sur la coordination et sur le contrôle d'une zone traversée par un fleuve", poursuit-il. Les légionnaires du 1er REG seront aux ordres en fonction des besoins formulés pour la sécurisation générale des Jeux Olympiques. "Une fois déployés, on suivra une séance de répétition de la préparation de la cérémonie qui nous permettra d'être prêts le jour J. C'est fondamental car c'est à ce moment-là que les athlètes prendront place sur les bateaux qui seront mis dans l'ordre pour la parade sous l'égide du comité olympique", décrit le chef de corps. 

"Il faut que le jour J, on assure une parfaite maîtrise des évènements"

Des forces de police seront également déployées sur la zone et les services de l'État aussi. Les hommes du 1er REG devront faire attention à "tous les points de menace qui pourront peser sur le bon déroulement de la cérémonie, sur certaines délégations, sur les bateaux..." Les légionnaires devront également s'assurer qu'il n'y ait pas de menace d'ordre terroriste ou de préparation d'un évènement dans la zone. "C'est pour cela que la mission commence bien avant la cérémonie. Il faut que l'on ait le temps de s'approprier la zone, de s'inclure dans tout le dispositif sécuritaire et de contrôler qui rentre et sort de cette zone bien en amont la cérémonie. Il faut que le jour J, on assure une parfaite maîtrise des évènements", insiste le chef de corps. 

Il y a un mois, les militaires se sont entraînés au travers de l'exercice Poséidon dans le port de l'Ardoise.  • photo 1er Régiment étranger de génie

Tout le déroulé est en cours de finalisation. Les unités se sont déjà entraînées il y a un mois à travers l'exercice Poséidon au port de l'Ardoise, justement dans l'optique de cette cérémonie d'ouverture. L'idée est de se mettre en conditions et d'anticiper tous les incidents possibles, dans un temps médiatique fort et rapide. Toute la chaîne de commandement a pu se mettre en situation. Les savoir-faire personnels des légionnaires continuent d'être travaillés en parallèle. "On va poursuivre avec une nouvelle séquence de formation des unités qui seront plus centrés sur le contrôle terrestre", ajoute le chef de corps. 

La mission confiée aux légionnaires se rapproche des opérations Sentinelle avec du contrôle de zone, ou d'appui à la sécurité intérieure. Mais "la grande singularité de ce déploiement, c'est le contexte unique des Jeux Olympiques. La dernière fois à Paris, c'était il y a 100 ans. En plus le contexte international est très dégradé avec des menaces terroristes, d'ingérence.

Marie Meunier

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