Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 20.04.2024 - Lïana Delgado - 2 min  - vu 2150 fois

NÎMES Arrêté lors d'un vol, il estime que le policier est un menteur

Un véhicule de police devant le palais de justice de Nîmes

Un véhicule de police devant le palais de justice de Nîmes

- Noémie Meger

Ce vendredi 19 avril, un homme âgé de 33 ans, a été jugé au tribunal correctionnel de Nîmes pour vol et des violences sur un policier.

Le 28 mars dernier, aux alentours de 13h, une patrouille de police effectuait une ronde dans une zone commerciale à Nîmes. Le comportement d’un homme interpelle les agents, un suspect qui regarde à travers les fenêtres des voitures garées sur un parking. Quelques minutes après, il brise la vitre d’une voiture avec un caillou puis entre dans le véhicule.

Les policiers interviennent et le voleur prend la fuite. Poursuivi par les forces de l'ordre, il envoie de la bombe lacrymogène sur un fonctionnaire. Il va finalement être arrêté. “La voiture était déjà cassée, moi j’attendais le tram”, explique le prévenu au tribunal ce vendredi matin. Durant la fouille, un couteau a été retrouvé sur le voleur. “Je n’avais pas de couteau sur moi, ils l’ont rajouté”, certifie le trentenaire en ciblant les policiers. 

En récidive légale, il a été condamné en 2020 pour les mêmes faits de vols et de violences. Il confie au tribunal être père d’une petite fille de cinq mois. Le Procureur de la République reprend : “Nous n’avons aucun document qui prouve que vous avez un enfant”. Lui répond en hésitant : “Je vais la reconnaître dans la semaine”... Des propos qui font sourire le tribunal…

“Vous traitez mon client de menteur. Les policiers font de faux procès verbaux, puis ils rajoutent un couteau dans vos affaires. Je demande 2000€ pour les violences”, plaide Maître Leygue, pour le policier victime.

“Cet homme a 14 mentions sur son casier judiciaire dont 7 faits en relation avec du vol aggravé. Je demande quatre ans de prison, un maintien en détention, l’interdiction pendant cinq ans de détenir une arme et l'interdiction du territoire français durant cinq ans", complète le représentant du parquet de Nîmes.

Malgré une demande de relaxe de la défense, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné le prévenu a trois ans de prison, l’interdiction pendant cinq ans de porter ou détenir une arme et une interdiction de cinq ans du territoire français.

Lïana Delgado

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