Depuis le lancement du Ségur de la Santé en 2021, plus de 1,6 milliard d’euros ont été dédiés à des aides à l’investissement pour les établissements sanitaires et médico-sociaux en Occitanie. Cette opportunité du Ségur de la santé est historique par l’ampleur sans précédent des aides à l’investissement allouées pour transformer l’offre dans les territoires en associant les fonds nationaux et le Fonds d’intervention régional de l’ARS.

Parmi les projets financés dans les 13 départements, quatre majeurs concernent le Gard. D'abord le centre hospitalier spécialisé Mas Careiron à Uzès avec la réhabilitation du bâtiment IACA dédié à l’accompagnement cognitivo-comportemental de l’anxiété et la création d'un bâtiment pour soigner les troubles anxio-dépressifs. Les travaux ont débuté en cotobre 2023 et la livraison est prévue en janvier 2025. 

Construction et extension au CHU de Nîmes

Le CHU Carémeau de Nîmes bénéficie aussi de ces aides du Ségur. Depuis juin dernier, la construction d’un nouveau bâtiment de 4 000 m2 à dominante endoscopie a débuté afin de regrouper les activités d’endoscopie et simplifier les parcours ambulatoires. Ce bâtiment est envisagé en extension du bâtiment actuel dédié à la chirurgie ambulatoire (CCACS) et en lien fonctionnel avec Carémeau Sud. Il devrait être terminé pour novembre 2026. 

Toujours au sein de l'hôpital nîmois, l'extension de l'Institut de cancérologie du Gard, livré en 2015, est également en cours. L'objectif est d'augmenter la capacité, de regrouper les spécialités des différentes activités ambulatoires ainsi que d'améliorer l’accès aux plateaux techniques et aux soins de support. Cette extension vient conforter ce pôle d’excellence sur le territoire à travers le développement d’un large panel d’activités participant au traitement du cancer tel que la radiothérapie, les thérapies orales, l’imagerie interventionnelle, etc. L'agrandissement est attendu pour janvier 2029. 

Et puis, le dernier projet acté c'est la réhabilitation et extension de l'Ehpad du Vidourle à Sauve comprenant la création d’un pôle d'activités et de soins adaptés. Le but est de construire 15 chambres supplémentaires, permettant d’atteindre une capacité d’accueil de 66 lits en chambre individuelle. La volonté est aussi la création d’une unité sécurisée de 12 à 14 lits positionnée au rez-de-chaussée. Les travaux débuteront en mars 2025.