VAUVERT Les Avocats du diable présentent les troisièmes Nuits de la lecture
Les prochaines Nuits de la lecture se tiendront à Vauvert le 20 janvier 2024 à la médiathèque Simone-Veil. Cette année, c’est le thème du corps qui animera la soirée.
Les prochaines Nuits de la lecture, organisées pour la troisième année consécutive par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront à Vauvert le 20 janvier 2024 à 20h30 à la médiathèque Simone-Veil.
Lecture expressive
Ainsi, les Avocats du diable et des jeunes acteurs de la classe préparatoire en Art dramatique du conservatoire de Nîmes se lancent « Le Corps en avant ». Au menu, lectures au pupitre de textes sur la thématique du jour. À haute voix où l’émotion sera mise en avant et le rapport au spectateur privilégié. Incarnées par quatre actrices et un acteur dans une célébration du corps poétique à travers la parole d’écrivains aussi différents que géniaux. Une fête des sens.
Distribution : Lison Destoop, Isaac Duart, Lia Ducrot, Inès Lalou, Noémie Seys.
Textes de Roland Barthes, Brigitte Giraud, Claire Marin, Léonor de Récondo, Pierre Assouline, Hélène Dorion et quelques citations surprises.
Toutes les informations auprès de la Direction de la culture – place Docteur Arnoux – 04 66 73 17 30. Gratuit, ouvert à tous.
Le thème du corps
Le corps figuré dans l’espace littéraire propose une infinité d’avatars, de métamorphoses et de réflexions. Le corps peut être tour à tour une évocation poétique, un sujet d’anatomie pour la science, le miroir des traits de caractère d’un personnage de roman ou d’album, une forme d’hybridation avec la technologie dans les récits d’anticipation, « l’image la plus universelle que l’artiste séquentiel ait à traiter » en BD pour reprendre les mots de Will Eisner ou encore le cadavre ultime du polar. Le corps est aussi un thème éminemment politique, qui s’inscrit dans un « corpus » et permet d’aborder des questions très contemporaines : le féminisme ou la relation de l’homme à la nature, pour ne citer que ces exemples. Enfin, proposer ce thème, c’est aussi réfléchir sur le corps « au travail » de l’auteur qui fait entendre sa voix, et sans doute celle des autres, par le texte, et celui du lecteur, qui entre dans le livre, s’y incorpore, de façon vivante. Comme l’a écrit Roland Barthes : « ce que je goûte dans un récit, ce ne sont pas directement son contenu ni même sa structure, mais plutôt les éraflures que j’impose à la belle enveloppe : je cours, je saute, je lève la tête, je replonge (…) ».
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