Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.09.2023 - B.DLC - 2 min  - vu 2170 fois

ASSISES Mort d’Hafid Kebdani : « Il a tiré sur une zone vitale », 20 ans requis

Hafid Kebdani a été tué un soir de juin 2019 au quartier de Saint-Césaire à Nîmes. Photo le soir des faits/ B.DLC 

L'avocat général a demandé, ce jeudi 28 septembre en fin de matinée, 20 ans de réclusion contre l'accusé Lionel Arnaud. Cet ancien artisan est accusé du meurtre d'Hafid Kebdani. 

« La mort d’un individu est une tragédie. À quelques centimètres près, monsieur Kebdani serait encore en vie et l’accusé monsieur Arnaud serait sur un chantier de ferronnerie ». C’est par ces mots que l’avocat général a pris la parole lors du procès de Lionel Arnaud, cet artisan jugé depuis mardi devant la cour d’assises du Gard pour le meurtre d'Hafid Kebdani, un soir de juin 2019 dans le quartier de Saint-Césaire à Nîmes.

« Dans ce dossier, il y a des zones d’ombre, derrière le litige commercial mis en avant il y a autre chose », estime Martine Assonion, la représentante du ministère public. Et puis il y a les mensonges selon elle de l’accusé, « une attitude mensongère en disant que la victime avait une arme dans son bermuda. Un témoin objectif dit que monsieur Arnaud revient avec l'arme". "Il a tiré sur une zone vitale, il y avait une intention d'élimination, une intention d'homicide", certifie l'avocat général en réclamant 20 ans de réclusion contre Lionel Arnaud. "Il a tiré à un mètre... S'il voulait faire peur ou blesser, il pouvait tirer dans les pieds", ajoute l'avocat général. 

Dans ce dossier criminel, un homme qui accompagnait Hafid Kebdani lors de cette soirée tragique, est poursuivi pour un délit connexe de "violence", il a frappé le tireur.

"Monsieur Kebdani aurait été seul ce soir-là, il serait encore vivant. La personne qui a mis le feu aux poudres en frappant les amis de monsieur Arnaud, c'est vous", accable le ministère public en pointant du doigt l'homme visé par les violences dans ce procès. Elle demande la peine maximale de 3 ans, pour le copain d'Hafid Keddani, "son garde du corps", avec interdiction de séjour dans le Gard et interdiction de porter une arme pour cet homme âgé d'une trentaine d'années, qui "n'a jamais respecté son contrôle judiciaire". 

B.DLC

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