Le suspens n'aura pas duré longtemps. Moins de 24h après la décision du tribunal correctionnel de Paris, le parquet national financier (PNF) fait appel dans le dossier Nicolas Best. L'ancien directeur du centre hospitalier d'Annecy, puis à partir de janvier 2018 du CHU de Nîmes, sera donc une nouvelle fois au centre des débats dans quelques mois devant la cour d'appel correctionnelle de Paris. 

Le procureur financier avait demandé lors de ses réquisitions devant le tribunal correctionnel de Paris une peine beaucoup plus lourde : 3 ans de prison dont 6 mois ferme, mais aussi une interdiction de gérer. Hier, lundi 25 novembre, le tribunal de première instance a condamné Nicolas Best a 30 000 euros pour le délit de favoristisme. Par contre, il a été relaxé sur les poursuites de "corruption passive".

Une décision des juges de première instance que le PNF a décidé de frapper d'appel dès ce mardi 26 novembre. Le bras de fer judiciaire continue. Nicolas Best a toujours évoqué son innocence totale dans les faits reprochés.

"Je prends acte de cet appel et nous aurons l'occasion de démontrer à nouveau que monsieur Best n'est pas corrompu, souligne Maître Guillaume Barnier qui défend depuis le début de la procédure l'ex directeur du CHU avec Me Philippe Expert. "Et monsieur Best n'est comptable d'aucun délit de favoritisme ni à Nîmes, ni à Annecy", poursuit Me Barnier. La date du procès d'appel n'est pas connue, mais l'audience devrait se tenir en 2025...