Une maison de perdue, sept places de parking retrouvées. Acquise en 2018 par la municipalité, l’ancienne maison a laissé place à une nouvelle aire de stationnement et à un espace public, officiellement inaugurés ce matin, après un mois de mise en service. Un projet dont le montant total s’élève à 153 544,43 euros, et qui a pu bénéficier de subventions : 30 % du financement a été assuré par l’État au titre de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR), tandis que le département a contribué à hauteur de 25 % via les contrats territoriaux. Située à l’intersection des départementales RD50 et RD50C, cette zone de stationnement a pour objectif principal de sécuriser un secteur où transitent chaque jour entre 4 000 et 5 000 véhicules. La construction d’un mur de soutènement, réalisée selon des normes de sécurité strictes, assure la stabilité de l’ensemble de l’infrastructure.

Les sept nouvelles places de stationnement viennent répondre manifestement, selon Julie Lopez-Dubreuil, maire de Saint-Jean-du-Pin, aux besoins exprimés par les commerces voisins, tels que le salon de coiffure, la pharmacie et le café-tabac de « La Petite Auberge », situés à quelques pas. « Je suis donc très fière aujourd'hui, ainsi que l'équipe municipale, de vous présenter officiellement ce projet structurant, sécurisant, qui crée un dégagement, une ouverture accueillante à l'entrée du village, la rend plus agréable, plus pratique et améliore considérablement un espace de vie très fréquenté le long de la départementale et qui enfin offre la possibilité au commerce indispensable à l'identité du village de développer sereinement leur activité. », a déclaré ce samedi Julie Lopez-Dubreuil.

Pensé pour accroître l’accessibilité et revitaliser ce centre de vie, le nouvel aménagement se situe à seulement 300 mètres de l’épicerie et de l’agence postale communale. Outre les places de stationnement, l'espace comprend aussi des places pour les vélos et un jardin public, situé sur l’ancien terrain de la fameuse maison démolie. Pour y accéder, il faut emprunter un petit escalier et l'ancien terrain deviendra, d'après l’édile, un sublime balcon naturel qui donne sur les Cévennes. Ça vaut le détour.