Créé en octobre 2022, l'A.E.R.O. ferme traditionnellement ses portes entre les mois de juin et septembre. Une période prolongée cette année en raison des travaux de mise en accessibilité menés par Habitat du Gard dans les locaux. Les permanences ont donc repris ce jeudi, au lendemain de la petite fête organisée par les associations La Croisée, Samuel-Vincent et le Programme de réussite éducative avec leurs partenaires : Edit & Pollux, les Petits Débrouillards et la municipalité saint-gilloise. "L'objectif est de relancer une dynamique avec les habitants", commente Elsa Louglayal, responsable du service de prévention spécialisée de Samuel-Vincent.

Destiné aux jeunes de 11 à 25 ans et les parents, ce lieu leur permet d'échanger "de manière informelle" sur des questions d’emploi, de formation ou tout simplement de vie quotidienne, et de bénéficier du réseau des trois associations accueillantes. Il contribue à tisser du lien social et les discussions qui y ont lieu incitent les habitants à s'impliquer dans leur quartier, tout en s'ouvrant au reste de la ville. C'est aussi le sens du projet de végétalisation nommé "La Coulée verte" mené par les associations La Croisée, Nos Actes et Edit & Pollux avec le soutien financier de 40 000 euros par la Fondation Vinci.

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Un projet qui s'est d'ailleurs poursuivi ce mercredi avec la réalisation de fresques florales sur le ront-point et les trottoirs du pont de Sabatot. Une réalisation co-signée de l'artiste Supo Caos et des enfants du quartier. "C'est la première fois que je vois autant de jeunes réunis et volontaires pour faire avec moi un énorme coloriage", s'amuse-t-il revendiquant plus sérieusement la transmission d'un message d'amour et de tolérance à travers ces fresques au sol très colorées. 

Un projet de parents-relais

Un bel exemple d'implication. Les adultes seront également mis à contribution, sur la base du volontariat bien entendu. L'association Samuel-Vincent va mettre en place un dispositif de parents-relais ou ressource, la dénomination reste encore à définir. "Ici comme ailleurs, les gens ont des compétences qu'ils peuvent partager. Il suffit de pouvoir donner un peu de son temps pour aider les habitants, les nouveaux arrivants", explique Elsa Louglayal. Ces volontaires bénéficieront d'une formation. Un projet qui vient en complément des actions menées par l'A.E.R.O. "toujours dans l'optique d'impliquer les habitants", insiste-t-elle. Ceux-là mêmes ont exprimé le souhait de voir revenir la fête de quartier, un temps de partage et de convivialité. Et pourquoi pas ? Là encore, il faudra aux côtés des associations se retrousser les manches, participer à ce renouveau, aller chercher des financeurs, fixer toute la partie logistique etc. Y-a plus qu'à...