Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 04.04.2024 - Coralie Mollaret - 1 min  - vu 13118 fois

INTEMPÉRIES Ce bassin qui a sauvé les Nîmois

C’est un chiffre impressionnant. Lors de l’épisode de pluie du week-end des 9 et 10 mars, le bassin des Antiquailles a permis de contenir 110 000 m3 selon Nîmes métropole. Sans ce bassin, l’eau se serait déversée dans le centre-ville nîmois. 

Ce jeudi, le président de Nîmes métropole, Franck Proust, n’était pas peu fier de recevoir la représentante France de la Commission Européenne Valérie Drezet-Humez. « C’est important de montrer ce que fait l’Europe au quotidien, quels projets elle finance », pointe l’élu local qui a passé six ans au parlement européen en tant que député. Valérie Drezet-Humez a fait étape à Nîmes, sur le site de l’aéroport mais aussi au bassin des Antiquailles. Un projet que l’Union a financé à hauteur de 24 % pour un coût total de 6,3 M€. 

Micro en main, le responsable du service prévention des inondations, Jean-Luc Nuel, rappelle la génèse du projet : « Dans les années 2000, une entreprise qui exploitait une carrière à Caveirac a demandé une extension d’exploitation. Celle-ci a été accordée, en échange de leur implication dans la prévention des inondations. » Aujourd’hui, ce sont les sociétés Lafarge et Crozel qui extraient les cailloux des Antiquailles jusqu’en 2033. Une concession de travaux qui permettra à terme au bassin de contenir 1,8 millions de m3 d’eau (tombant sur le col de Barutel, NDLR), diminuant de 20 % le risque inondation sur le cadereau d’Alès à Nîmes. 

Le week-end des 9 et 10 mars, le Gard a été durement frappé par des pluies diluviennes et crues meurtrières. « Sans le bassin des Antiquailles, près de 110 000 m3 auraient été déversés sur le centre-ville de Nîmes ». De quoi peut-être alourdir le bilan des intempéries qui ont causé la mort de six personnes dans le département. 

Coralie Mollaret

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