Objectif Gard : Comment se passe cette 13e édition du tournoi des 6 quartiers ?

Mathieu Roca : Très bien. Tout à été organisé pour que le tournoi se passe bien. Chaque année, nous sollicitons les quartiers. Les inscriptions sont prévues avec les centres de loisirs qui annoncent la semaine rugby. Cette année, le tournoi a démarré timidement. En effet, au début nous avions prévu 20 enfants par quartier pour participer au tournoi. Seulement, nous arrivons à 12 ou 13 enfants en début de semaine. Au fil des jours, d’autres jeunes nous rejoignent mais les effectifs ne sont toujours pas complets.

Comment se sont déroulées les inscriptions. Remarquez-vous une augmentation des participants ?

Pour certains quartiers comme celui de Valdegour, l’effectif de 20 enfants est complet mais certains centres se retrouvent en effectif réduit. Ce n’est pas grave car nous avons organisé les équipes en conséquence. Nous pouvons faire une ou deux équipes de cinq, selon les effectifs de chaque centre. Le tournoi est mixte. Évidemment les garçons sont plus représentés que les filles. Mais je constate une baisse du nombre de jeunes filles par rapport aux années précédentes.

Récemment a eu lieu la coupe du monde de rugby en France. Avez-vous constaté une augmentation du nombre de licenciés dans votre club ?

Oui, nous avons observé une augmentation de 15 à 20 % de licenciés en plus au RCN. L’effet coupe du monde y a joué un vrai rôle. Ce n’est pas énorme mais ça reste tout de même significatif. Les enfants ont regardé l'événement à la télé, nous avons constaté un engouement notamment sur les stages à la suite de la diffusion. À ce moment-là, nous avons senti un enthousiasme pour le rugby. Le club propose des stages de rugby pendant les vacances scolaires, ouvert à tous, licenciés ou non. Et, des jeunes qui n'étaient pas licenciés au club sont venus participer aux stages.

Les participants doivent-ils répondre à certains critères pour participer au Tournoi des six quartiers ?

Absolument pas. Tout le monde est le bienvenu ! Nous acceptons tout le monde, peu importe ses différences, que l’on soit grand ou petit. C’est une vraie force dans le rugby d’être différent. Quand on joue ensemble, notre seul point commun c’est le rugby. Pour qu’un collectif fonctionne, il faut intégrer les nouveaux joueurs des différentes cultures. L'intérêt est que les jeunes qui nous rejoignent soient bien dans le collectif et au sein du club pour pouvoir performer en équipe. Nous avons donc tout intérêt à bien intégrer ces jeunes pour finalement ne faire qu’un. Nous avons qu’une religion, c’est le rugby !