MUNICIPALES Ce 15 mars, Paul Planque promet un « 15-3 » pour battre Max Roustan à Alès
Mardi soir, le Printemps alésien organisait son meeting de fin de campagne à l’espace Cazot d’Alès. Près de 400 personnes ont rempli la salle.
On ne saura probablement jamais si le coronavirus flottait dans l’air de la salle Cazot, hier soir, à l’occasion de la réunion publique du candidat du Printemps Alésien, Paul Planque. Mais il y avait dans les têtes, dans les cœurs, dans les applaudissements des 400 spectateurs, fidèles et curieux, une folle croyance. De celle qui brave les virus. Celle qui croit pouvoir braver un maire jusqu’à présent imbattable. Celle qui donne simplement de l’espoir à tout un peuple de Gauche.
Démocratie, écologie et solidarité
Comme s’il fallait briser la frustration de ne pas avoir pu se serrer les mains à l’entrée, celles-ci ont redoublé d’intensité quand il a fallu applaudir Paul Planque et ses colistiers lors de leur arrivée sur scène et encore plus, quand après une bonne heure de discours, il a convaincu l’auditoire que la victoire était à portée de main. Ce dimanche 15 mars, à défaut de ne pas pouvoir utiliser de 49-3, le communiste a promis à ses adversaires Roustan et Rivenq un « 15-3 » (comme le 15 mars, Ndlr).
« Prendre le pouvoir le 22 mars au soir, pour nous, c’est le retirer à ceux qui se le sont accaparés depuis bientôt 30 ans et vous le rendre ! », s’exclame Paul Planque qui a déroulé trois thématiques chères au Printemps alésien : la démocratie, l’écologie et la solidarité. Démocratie qui doit être « participative » pour permettre, par exemple, à un collectif de 500 personnes de faire inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal une délibération d’initiative citoyenne.
Sur la transition écologique, Paul Planque s’est montré plus offensif à l’égard de Max Roustan et Christophe Rivenq – qu’il qualifie « d’apprentis sorciers qui n’ont que leur label "quatre fleurs" à la bouche » – avant de présenter les différentes mesures de la liste qu’il mène : développer les circuits courts, lutter contre la précarité énergétique, réintégrer l’arbre dans la ville, etc.
Quant à la solidarité, l’ambition de la Gauche réunie « est de faire d’Alès une ville tout simplement humaine » en « ressoudant les quartiers entre eux, en instaurant la gratuité des transports collectifs, en interdisant par arrêté les coupures d’eau et d’énergie, en mettant en place un plan communal de lutte contre la pauvreté et la précarité », etc.
Enfin, dans cette dernière ligne droite, Paul Planque a conclu son propos en appelant son public à se mobiliser : « allons à la rencontre de nos parents, nos amis, nos voisins, nos connaissances. […] Votons et faisons voter le Printemps alésien. Les bourgeons vont éclore et le printemps arrive ! » Et pour terminer sur une note festive et pleine d’espoir, la colistière Margaux Roche a interprété « J’veux du soleil » sous les applaudissements rythmés de ses camarades et du public.
Élodie Boschet