Ce jeudi matin, la ville de Nîmes se félicite pour son implication dans l'accord trouvé entre la Socri, propriétaire de la Coupole de Nîmes et trois étaliers pour l'implantation d'un escalator dans le cadre de l'arrivée des Galeries Lafayette dans le centre commercial nîmois en indemnisant les commerçants impactés. 

"Tant mieux, c’est ce que nous appelions de nos vœux lors du dernier Conseil municipal", réagit Vincent Bouget, élu communiste d'opposition à la municipalité, mais il aura fallu beaucoup, beaucoup de temps, d’énergie (et sans doute quelques pressions) pour arriver à ce qui n’est qu’une situation normale, à savoir une indemnisation acceptable, pour des commerçants installés depuis de nombreuses années et qui n’avaient rien demandé à personne." 

Vincent Bouget s'attaque ensuite à la communication de la ville de Nîmes, "que cela apparaisse comme une grande victoire méritant le déplacement du maire (et la photo) est significatif du degré de désorganisation et d’amateurisme de la municipalité dans ce dossier. Avant de conclure : "sur le fond, le projet global qui va entraîner la rénovation des Halles reste très flou et nous maintenons l’idée qu’une concertation globale de tous les acteurs et personnes concernées en amont de la formalisation de tout projet."