TRAIT POUR TRAIT Julien Sanchez, le ravi de sa crèche
Faut-il y voir un signe de rapprochement ? La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et le maire de Beaucaire Julien Sanchez continuent de correspondre. Dernier courrier en date reçu par l’édile Beaucairois, une copie de la requête présentée par la LDH auprès du tribunal administratif de Nîmes le 17 février dernier.
Dans un communiqué de presse, Julien Sanchez répond aux différents points dénoncés par l’association : « La Ligue des Droits de l’Homme me reproche d’avoir fait installer une crèche dans l’Hôtel de ville en décembre 2014 et 2015. Elle pointe également le fait que ‘lors des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015, les électeurs ont dû passer devant la crèche de la Nativité pour pouvoir voter’. Sans doute vais-je devoir cette fois me justifier sur le fait que Noël soit fêté en décembre », ironise-t-il.
Fidèle à lui-même, Julien Sanchez qui adore lancer des invitations - on se souvient de celle envoyée à Carole Delga (relire ici) – donne rendez-vous aux Beaucairois pour découvrir, en décembre 2016, une nouvelle version de la crèche. Il donne également rendez-vous à la LDH au tribunal en faisant dans la sobriété : « Je constate une fois de plus, à regret, que de nombreuses associations, largement subventionnées par des élus irresponsables et dépensiers, ont des priorités pour le moins étonnantes. Avant d’être élu Maire, je ne soupçonnais pas que tant de personnes s’ennuyaient à ce point dans leur existence ». Sans doute l’illustration de "La France apaisée"…