EXPRESSO À Manduel, le « mur du mystère » va se dévoiler aux habitants

Depuis des décennies, les Manduellois passent devant le long mur de l'avenue Pierre-Mendes-France sans savoir ce qu'il se cache derrière. Prochainement, ils découvriront l’aménagement d’un jardin public sur l’ancienne propriété de Cécile Mazoyer.
Avenue Pierre-Mendes-France, « ça fait 50 ans que les habitants passent devant ce mur et ne savent pas ce qui se trouve derrière ! », s’amuse le maire de Manduel, Jean-Jacques Granat. Aujourd’hui, le chantier de création d’un parc urbain démarre avec la première étape : le terrassement. D’une superficie de 1,7 hectare, ce nouveau jardin se situe sur l’ancienne propriété de Cécile Mazoyer, en plein cœur de ville. « Il appartenait à une Manduelloise qui est décédée à 96 ans et qui a laissé derrière elle 18 petits-neveux », poursuit le premier magistrat. Autant dire que la réalisation de ce projet aura nécessité quelques connaissances en droit de succession.
La propriété a été achetée 2 M€ par la Ville, et 800 000 € seront nécessaires pour l’aménagement du parc. Validé par les Bâtiments de France, le projet, situé près de l’église et la borne milliaire classées, comprendra un théâtre de verdure pour les associations, des aires de jeux pour enfants, des hamacs, des chaises longues, des tables de ping-pong, des tables pour manger, ainsi que des toilettes et des fontaines à eau.
Au-delà de l’îlot de fraîcheur qu’il pourra apporter en été, le site va ouvrir le village sur lui-même, facilitant l’accès aux terrains de sport et à la mairie. La bâtisse restera finalement propriété de la mairie : « Un projet de nouvelle mairie ou encore de logements pourront voir le jour plus tard », révèle Jean-Jacques Granat. Le chantier devrait être inauguré avant août, sachant que « six mois avant les élections municipales, nous ne pouvons plus inaugurer quoi que ce soit ».