Philippe Berta, 65 ans, n’est pas prêt pour la retraite. Après la dissolution de l'Assemblée nationale l'année dernière, il a choisi de ne pas se représenter, mettant ainsi fin à sept années passées au Palais Bourbon. Cette expérience lui a permis de « bien comprendre les rouages du pouvoir ». Un savoir qu’il met aujourd’hui au service de sa nouvelle agence de conseil, « PHJBC » (Philippe Jean Berta Consulting).

Son agence est principalement destinée à l’accompagnement des grands groupes pharmaceutiques. L'idée est d'apporter son expertise pour rédiger des communications destinées à la population et aux décideurs afin de les convaincre de l'importance de la « révolution » liée à la thérapie génique*. « Aujourd’hui, nous avons moins d’une dizaine de ces thérapies sur le marché. D’ici quatre ans, ce chiffre devrait dépasser les 50. Il est crucial de convaincre de l’intérêt de trouver un modèle économique qui permette d’offrir ces thérapies à nos enfants », affirme Philippe Berta. 

*Cette thérapie consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules ou les tissus d’un individu pour traiter une maladie. 

Plus d'information à lire dans notre magazine qui sort mardi prochain en kiosque.