L’affaire dure depuis presque un an. En juin 2023, Nîmes métropole - chargée de ramasser les déchets - décide d'arrêter de s’occuper des halles. « C’est un bâtiment municipal avec des professionnels à l’intérieur. Au même titre que l'hôpital, la loi ne nous autorise plus à le faire », commente Bernard Angelras, vice-président chargé du pôle environnement à l'Agglo. 

Ce mardi matin, Franck Proust entouré de plusieurs agents de Suez a expliqué aux 72 étaliers la nouvelle manière de gérer leurs déchets. Grâce à Nîmes métropole, les commerçants ont pris attache avec l’entreprise Suez qui gère les déchets de Nîmes métropole. En concluant un contrat de droit privé, loin des onéreux marchés publics, le service reviendrait à 100€ mois.

« La Ville n’a pas su nous accompagner correctement »

Cette prestation est plus intéressante que celle proposée par la mairie. Entre juin et aujourd’hui, la ville avec la société Océan avait pris le relai. Au cours d’une réunion, « la ville nous a expliqué qu’à partir de janvier, nous devrions payer la prestation, soit 500 € par mois et par étalier », confie un étalier. Et de piquer : « la Ville n’a pas su nous accompagner correctement ». Le sang des commerçants n’a fait qu’un tour, d'autant qu'avec « l'inflation, nous n'avons pas les moyens ».

Avec Suez, « c’est beaucoup mieux », confie soulagé le propriétaire du royaume de la pomme de terre. Le président de Nîmes métropole a même proposé de peser de tout son poids pour faire baisser la facture « en ajoutant dans le contrat les commerçants de la Coupole ». Une réunion était prévue cette après-midi sur le sujet en mairie.