Publié il y a 6 jours - Mise à jour le 12.09.2024  - 3 min  - vu 2008 fois

SANTÉ Les centres Somno-Gard dépistent l’apnée du sommeil aussi chez les enfants

L'équipe de Somno-Gard s'est récemment agrandie

- Photo : Thierry Allard

Publireportage. Les enfants aussi peuvent souffrir d’apnée du sommeil, avec des conséquences potentiellement graves. Désormais, les centres Somno-Gard, implantés près de Nîmes et d’Avignon, proposent un dépistage dès 3 ans.

On a tendance à penser que le ronflement est un signe de sommeil profond et réparateur. Ce n’est pas vrai, et encore moins chez les enfants. « Chez les enfants, c’est anormal, le ronflement veut dire qu’il y a une obstruction d’origine ORL souvent associée à de l’apnée du sommeil », pose le Dr Ghassan Fayad, à la tête des centres Somno-Gard, implantés à Remoulins et Saze, dont l’équipe a été récemment étoffée d’une deuxième assistante pour fluidifier le parcours du patient. Outre le ronflement, « une respiration laborieuse ou par la bouche, des mécanismes de sursaut, une hyperextension du cou durant le sommeil, ou des troubles du comportement comme la somnolence ou l’hyperactivité », énumère le médecin, sont autant de signes qui peuvent cacher une apnée du sommeil chez l’enfant.

Une pathologie qui peut être causée par une hypertrophie des amygdales ou des végétations par exemple, ou par du surpoids. Elle doit être prise au sérieux : « l’apnée du sommeil peut avoir des conséquences sur le développement de l’enfant et sur son comportement, soit somnolent, soit très agité », pose le Dr Fayad. Au point que chez certains enfants, ces symptômes peuvent être pris pour des troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

L’apnée du sommeil, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de la survenue d’épisodes d’interruptions ou de réductions de la respiration pendant le sommeil, qui peuvent durer plus de 10 secondes, au moins 5 fois par heure de sommeil chez l’adulte ou 1.5 chez l’enfant. Face au manque d’oxygène provoqué par ces épisodes, le cerveau va provoquer des micro-éveils pour que le sujet reprenne sa respiration, sans en avoir conscience. Il y a plusieurs niveaux de gravité : léger entre 5 et 15 apnées par heure de sommeil, modéré entre 15 et 30 et sévère au-dessus de 30 apnées par heure. L’apnée du sommeil concerne plus fréquemment les hommes et les personnes âgées de plus de 50 ans, mais le principal facteur de risque reste le surpoids et l’obésité. Contre toute attente elle peut aussi toucher les enfants ou les femmes même sans surpoids.

4 % de la population est touchée par l’apnée du sommeil selon l’Assurance maladie, et 2 % des enfants entre deux et six ans, sachant que chez les adultes comme les enfants, « l’écrasante majorité n’est pas diagnostiquée, il y a un immense travail à faire de ce côté-là », affirme le médecin. Pour diagnostiquer au mieux les adultes et les enfants dès 3 ans, les centres Somno-Gard proposent de la polygraphie ventilatoire et de la polysomnographie, une méthode plus poussée qui utilise notamment un nombre plus important de capteurs. Globalement, les centres Somno-Gard disposent d’un matériel dernier cri, facilitant le dépistage et le traitement. Ce matériel, bien plus facile à utiliser et léger à manier, « permet le dépistage en ambulatoire, on fait tout à la maison », rajoute le Dr Fayad.

De quoi permettre de mieux dépister et traiter une pathologie à propos de laquelle « la parole se libère de plus en plus », affirme le médecin, et sur laquelle « les connaissances médicales et le matériel ont beaucoup progressé ces dernières années », rajoute-il. Ainsi, on sait désormais que l’apnée du sommeil, outre des troubles de la vigilance et/ou de l’humeur, augmente aussi la survenue de maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque ou les accidents vasculaires cérébraux. Elle est aussi souvent associée à des troubles du métabolisme, comme le diabète. Sans compter que les personnes souffrant d’apnée du sommeil ont plus de risques que les autres de subir un accident de voiture ou un accident du travail, du fait de leur somnolence en journée.

Par ailleurs, les centres Somno-Gard prennent aussi en charge les personnes souffrant d’insomnies, « en allant au fond des choses, pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autre pathologie », affirme le Dr Fayad, et ainsi lutter contre cette maladie chronique.

Notez que le Dr Ghassan FAYAD est conventionné secteur 1 sans aucun dépassement d’honoraire. Plus d’informations sur le site des centres Somno-Gard : apneedusommeil-gard.fr.

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