Un chauffeur routier gardois, âgé de 42 ans, comparaît à partir de ce mercredi matin, devant la cour d'assises du Gard pour des viols et des agressions sexuelles sur des femmes de son entourage.

Des faits criminels qui seraient survenus au fil du temps et des rencontres de cet homme, entre 2003 et 2015, sur des communes des environs de Nîmes et d'Alès.

Il aurait abusé de sa belle-mère, des enfants de ses compagnes, mais aussi de ses compagnes ou ex-amies en les droguant avec une substance chimique qui n'a pas pu être identifiée durant les investigations. Si l'accusé a avoué durant sa garde à vue sa honte pour les faits sur sa belle-mère à qui il a fait ingurgiter une tisane et pour les faits sur une mineure, fille de sa compagne du moment, il a par contre nié de nombreuses accusations sur d'autres victimes.

L'enquête met en évidence un mode opératoire similaire auprès des victimes consistant à les droguer, puis à pratiquer des attouchements ou des actes sexuels alors qu'elles sont endormies. Toutes les victimes évoquent "un malaise" au réveil. Elles ne se souviennent de rien et affirment ne pas avoir eu de relations sexuelles avec l'accusé. Il a été retrouvé durant l'enquête des enregistrements vidéos prouvant les passages à l'acte avec des femmes endormies.

Les plaintes ayant été déposées bien plus tard, les analyses toxicologiques n'ont pas apporté de précision sur le médicament ou le produit utilisé pour droguer les victimes. Toutes évoquent une tisane, un coca-cola, une soupe, préparés par le mis en cause. Des boissons et aliments qui avaient un goût bizarre, amer. Le verdict est attendu vendredi.