L'arrêt de la cour d'appel de Nîmes est tombé ce jeudi matin. Il confirme la décision du tribunal correctionnel de mai 2024. Un ancien policier du commissariat de Nîmes est condamné à quatre ans de prison ferme dont deux ans avec un sursis concernant des " faits d'une gravité majeure", selon les magistrats de la cour d'appel.

"Il s'agit d'un policier profitant de ses fonctions pour commettre des faits de vols, de mise en circulation de fausse monnaie, de consultations à des fins personnelles de fichier mis à sa disposition, de faux", énumère la cour d'appel de Nîmes en estimant que l'ancien policier viré depuis les faits n'a pas "de prise de conscience du trouble causé, en ce qu'il persiste à nier les faits malgré les éléments de preuve nombreux et concordants", poursuit la juridiction gardoise contre cet ancien fonctionnaire de la Police Nationale défendu par Maître Valérie Devèze. "Il n'hésite pas à sous-entendre pour les besoins de sa défense que d'autres policiers sont les véritables auteurs des faits, et expose sa volonté de reprendre ses fonctions". 

Un policier œuvrant notamment dans les geôles de l'hôtel de Police qui était mis en cause dans une série de vols d'objets de personnes gardées à vue, notamment une montre Rolex et des billets de banque. Il a également été sanctionné pour un accès frauduleux à des données permettant de « trafiquer » le contrôle judiciaire d’un de ses amis.

La sanction d'aujourd'hui confirme aussi son interdiction d'exercer un emploi public, donc un emploi dans la Police. " Il a fait immédiatemment un pourvoi en cassation. Il jure qu'il est innocent et que ce n'est pas lui ", estime son conseil Maître Valérie Devèze.

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