Comment ne pas tomber sous le charme de Jézabel, superbe trentenaire campée par l’actrice Mylène Jampanoï ? Rien ne lui résiste : les hommes sont à ses pieds, son métier d’artiste-peintre lui assure une renommée et des rentrées d’argent plus que confortables. Pourtant, au-delà des apparences, quand on gratte un peu, la jeune femme est fragile, vulnérable. Et une rencontre avec un prêtre, le père David, va bouleverser sa vie. Joueuse, insouciante, Jézabel fait le pari qu’elle réussira à coucher avec l’homme d’église. Une conquête de plus à son tableau de chasse. Mais cette fois, tout ne se passera pas comme Jézabel l’avait imaginé…

Hier soir, la réalisatrice du film « La mante religieuse », Natalie Saracco, était de passage à Nîmes à l’occasion d’une avant-première au cinéma Kinepolis de Nîmes. En marge de la projection qui s’est clôturée par un débat avec le public du film, la réalisatrice est revenue sur la genèse de ce film : « Il y a six ans, j’ai eu un terrible accident de la route, explique Natalie Saracco. Je suis une miraculée, un cas inexplicable pour les médecins ». Après avoir vécu une expérience de mort imminente, rencontré Dieu et combattu avec force ses nombreuses blessures, la rescapée boucle son scénario en douze jours ! Le tournage, lui, sera une autre belle aventure : « C’est une expérience humaine incomparable qui m’a permis de conjuguer deux de mes passions : le cinéma et Dieu. Ce tournage nous a tous ouvert et fait grandir ». Si bien que Mylène Jampanoï, qui devrait accoucher un peu après la sortie du film le 4 juin prochain, a prévu de se faire baptiser en même temps que son enfant. Ou quand la réalité rattrape la fiction…

Tony Duret

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