Publié il y a 3 h - Mise à jour le 25.02.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 66 fois

NÎMES Hommage rendu aux résistants Jean Chauvet et Aimé Jacquerod

Cérémonie d'hommage cimetière Saint-Baudile de Nîmes

Cérémonie d'hommage au cimetière Saint-Baudile de Nîmes

- Sacha Virga

Ce lundi au cimetière Saint-Baudile, les élus gardois ont rendu un hommage à Jean Chauvet et Aimé Jacquerod, deux héros morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les élus gardois et les amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation - délégation Gard ont souhaité honorer la mémoire des Nîmois Jean Chauvet et Aimé Jacquerod. Ces deux héros morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale sont inhumés au cimetière Saint-Baudile. Ce lundi en fin de matinée, plusieurs gerbes ont été déposées sur leurs tombes, situées à quelques mètres d'intervalle.

Représentant le président Franck Proust, Daniel-Jean Valade et Emmanuel Carrière ont déposé un premier présent fleuri. Les vice-présidents départementaux Christian Bastid et Vincent Bouget, représentants Françoise Laurent-Perrigot ont suivi derrière. Le député de la 1ère circonscription Yoann Gillet a lui aussi déposé une gerbe, tout comme Jean-Paul Boré et les deux conseillères municipales Dominique Lacambra et Monique Boissière, à la demande de Jean-Paul Fournier. Des opérations effectuées sur les deux tombes.

Cérémonie d'hommage cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Jean-Paul Boré, Monique Boissière et Dominique Lacambra • Sacha Virga

Un peu d'histoire

Aimé Jacquerod participa à la mobilisation de la Résistance après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Mort au combat le 12 juin 1944 à Taulignan (Drôme), il est inhumé au cimetière Saint-Baudile de Nîmes en 1946. Son nom a été donné à une rue de la ville de Nîmes. Il figure sur la stèle aux victimes de la barbarie nazie apposée à l'angle de la rue du 18 juin 1940 à Taulignan et sur une plaque commémoriative dans le hall du lycée Alphonse Daudet, dédiée aux professeurs et élèves morts pour fait de résistance. 

Jean Chauvet était ouvrier ajusteur au dépôt des machines à vapeur de Nîmes. Il participa dès l’adolescence, aux activités militantes de son père, qui vendait le journal communiste Le Cri du Gard et cacha des Républicains espagnols. Le 10 mars 1941, Jean Chauvet fut surpris la nuit par des gardiens de la paix alors qu’il circulait sur son vélo sans éclairage et portait une musette remplie de tracts. Il parvint à leur échapper mais son adresse fut découverte grâce à la plaque d’identité de la bicyclette. Jean Chauvet se réfugia par la suite chez des paysans qu'ils connaissaient en Lozère. Dénoncé à la Police puis arrêté, il finit par être condamné à mort puis fusillé le 23 février 1944. En novembre 1944, sa dépouille est ramenée à Nîmes pour y être inhumée au cimetière Saint-Baudile.

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