Publié il y a 5 h - Mise à jour le 25.02.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 87 fois

NÎMES Écrire en danseur·euse pour Laurent Pichard

C'est au Carré d'art que cela se passe (Photo Anthony Maurin).

Jusqu’en octobre, Laurent Pichaud est en résidence d’artiste au Centre de documentation Bob Calle pour « Écrire en danseur·euse »

Carré d'Art Nîmes 2023 (Photo Anthony Maurin)
Carré d'Art Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin)

En 2025, Carré d’Art – Musée d’art contemporain, a décidé d’inviter l’artiste Laurent Pichaud. Danseur-chorégraphe, enseignant-chercheur spécialiste de la danse « située », il est la tête choisie pour la cinquième résidence de recherche et de création au Centre de documentation Bob Calle.

Laurent Pichaud est chorégraphe au sein des projets « x-sud art/site », interprète auprès de différents autres chorégraphes mais aussi artiste chercheur associé au département danse de l’université Paris 8 où il mène, en parallèle de ses enseignements, une thèse de création, « Faire de l’in situ dans les archives d’une autre artiste ».

Au sein de ses créations et recherches, il s’intéresse à l’inscription d’un geste chorégraphique dans des espaces non spécifiquement artistiques. Les projets de territoires avec des habitants voient le jour, tout comme ceux in situ contextuels, ou encore quelques chorégraphies situées qui lui permettent de déployer une dimension chorégraphique dans des questions sociétales.

Ainsi, ses deux dernières créations, « mon nom des habitants » entre 2014 et 2018 et « jumelle », évoquent la question de la place qu’occupent les monuments aux morts dans nos villes et nos vies, ou bien pour la première et le jumelage entre les villes et les paysages pour la seconde.

Ce type de démarche artistique stimule des réflexions sur la manière dont le processus chorégraphique rencontre d’autres méthodologies d’approche. Les champs pédagogique, universitaire ou anthropologique, mais aussi dans toutes autres expériences dites de terrain, voilà ce qui l’aide à maintenir l’expérimentation ouverte grâce à l’invention de formats d’adresse aux spectateurs spécifiques aux contextes investis.

Avec lui ? Conférences performées, visites guidées par la danse… écrits documentaires, livres d’artiste et expositions... Le geste chorégraphique, au-delà du seul support spectaculaire, s’épanouit ainsi. Il est aussi artiste membre des comités artistiques et de suivi des Carnets Bagouet et Danse Dense à Pantin.

C'est au Carré d'art que cela se passe (Photo Anthony Maurin).

À partir de recherches menées dans le fonds documentaire, Laurent Pichaud proposera plusieurs rencontres de février à juin ainsi qu’une restitution à l’automne 2025.

Cette résidence de recherche et de création bénéficie du soutien de la Drac Occitanie. Conférences performées, ateliers participatifs, randonnées chorégraphiques... sont en effet prévus au programme de la résidence.

Car oui, une résidence, c’est fait pour être vécu dans les deux sens. Les facilités sont offertes à l’artiste pour travailler dans les meilleures conditions et, dans le même temps, l’artiste doit donner un peu de son temps et de son savoir à ses hôtes.

Ces rendez-vous permettront de questionner l’inscription du geste chorégraphique dans le centre de documentation à travers différentes thématiques : écrits d’artistes chorégraphiques, composition en danse in situ, transmission du geste, documentation en danse, archive de la performance…

Si vous avez raté la conférence performée de Laurent Pichaud, rattrapez-vous dès le jeudi 20 mars 2025 à 18h avec une nouvelle conférence performée de Laurent Pichaud qui sera accompagné de Julie Perrin. Le moment portera sur les livres d’artistes chorégraphiques.

Jeudi 10 avril 2025 à 18h, nouvelle conférence performée de Laurent Pichaud qui se mêlera cette fois à l’artiste chorégraphe Catherine Contour.

Le samedi 17 mai 2025 (pour la Nuit des musées), que le public s’attende à une performance participative de Laurent Pichaud avant, à l’automne, une restitution.

Anthony Maurin

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