L’édile déplorait, en substance, le manque de moyens de l’État pour épauler les communes dans la lutte contre ce fléau, et invitait le ministre à venir à Bagnols. Dans la foulée, l’élu d’opposition Jérôme Jackel réagit : « Cette démarche, bien que louable en apparence, soulève néanmoins des questions profondes sur la responsabilité de la municipalité qui, depuis près de 18 ans, est en charge des affaires locales. »

L’opposant estime que « les quartiers de notre commune ont été progressivement laissés à l’abandon », et pointe la responsabilité de la mairie dans la situation. « Le premier édile, en sollicitant l'aide de l'État, semble reconnaître l'ampleur du désastre qui s'est installé sous sa propre gouvernance. Pourtant, il est essentiel de rappeler que cette situation ne peut pas être imputée uniquement à des facteurs externes ou à un manque de soutien gouvernemental. Au contraire, la responsabilité incombe en grande partie à ceux qui ont dirigé la municipalité pendant presque deux décennies », estime Jérôme Jackel.

L’élu d’opposition poursuit en affirmant que « la solution à ces problèmes ne réside pas seulement dans l'appel à l'État, mais également dans un véritable engagement de la part de la municipalité à prendre les mesures nécessaires pour redresser la situation. Les habitants méritent des actions concrètes et une volonté politique affirmée pour reconstruire un avenir meilleur pour tous. » Jérôme Jackel conclut son texte en estimant que « Nous ne pouvons pas continuer de laisser pourrir nos quartiers dans l'attente d'une intervention extérieure. Il est impératif que la municipalité prenne ses responsabilités et s'attaque aux racines du problème avec détermination et transparence. »