ALÈS

Les Halles de l’Abbaye

Depuis septembre 2023, les halles de l’Abbaye, lieu connu de tous du centre-ville d’Alès, sont au cœur d’un vaste chantier de rénovation. Un projet, estimé entre 12 et 13 millions d’euros qui a pour ambition de moderniser cet espace, tout en renforçant dans le même temps son rôle  dans la vie économique et commerçante locale. Le réaménagement concerne principalement le rez-de-chaussée, où des étals traversants et des boutiques prendront place sur les côtés sud et ouest du marché. La coupole a d’ailleurs été remplacée en décembre dernier. Une étape symbolique dans l’avancée des travaux.

À l’extérieur, la place environnante sera entièrement réaménagée pour accueillir de nouvelles terrasses, pensées comme un lieu de rencontres pour habitants et visiteurs. Parmi les nouveautés, les halles offriront des espaces où il sera effectivement possible de déjeuner et de déguster des produits locaux tout au long de la journée. Le bâtiment sera également relié au réseau de chauffage urbain en cours d’installation dans la Grand-Rue Jean-Moulin, améliorant ainsi son efficacité énergétique. La réouverture des halles est alors prévue pour juin 2025, avec le retour des commerçants, provisoirement installés au premier niveau du parking de la mairie depuis. Dans le même temps, le parking souterrain situé sous les halles, fermé en novembre 2023 pour raisons de sécurité par le sous-préfet, Emile Soumbo, devrait également rouvrir.

CHAMBORIGAUD

Pont de Chamborigaud

En mars 2024, l’effondrement du pont des Châtaigniers, communément appelé « Pont de Chamborigaud », a durablement perturbé la circulation sur la RD906, entre Chamborigaud et Génolhac. Cet ouvrage du XIXᵉ siècle avait vu deux de ses arches céder au passage d’un véhicule de voirie, entraînant une interruption brutale de la liaison routière. Par chance, aucun décès n’a été déploré. En réponse à cette catastrophe, le Conseil départemental du Gard a mis en place, en quelques semaines seulement, une piste provisoire permettant de rétablir une circulation temporaire.

Conçu comme une solution d’urgence, ce pont provisoire, submersible, s’est montré vulnérable aux aléas climatiques, notamment lors des épisodes cévenols qui l’ont rendu impraticable à plusieurs reprises durant le second semestre 2024. Destiné aux seuls véhicules légers, il impose par ailleurs aux poids lourds des itinéraires de contournement. Devant ces limites, un projet de reconstruction intégrale a été lancé dès l’été 2024, avec pour objectif de créer une infrastructure pérenne et adaptée aux besoins actuels. Le chantier a rapidement avancé, sous la supervision, une nouvelle fois, des services départementaux, notamment de Patrick Malavieille, conseiller départemental.

L’automne a alors vu la construction de deux piles en béton, destinées à constituer les fondations de la nouvelle structure. En décembre, une étape majeure a été franchie avec l’assemblage des dalles préfabriquées, consolidées par le coulage de 36 m³ de béton en l’espace de deux jours. Ces travaux, estimés à trois millions d’euros, intègrent des renforcements métalliques pour assurer la durabilité de l’ouvrage face aux contraintes modernes. Selon le calendrier prévisionnel, le nouveau pont de Chamborigaud sera opérationnel avant l’été 2025, ce qui, espèrent les maires des deux communes, sera la fin des perturbations pour les usagers. Une fois cette infrastructure mise en service, le pont provisoire, dont l’installation a coûté 978 000 euros, sera démonté.

ALÈS

Le Cratère

La scène nationale d’Alès, Le Cratère, entamera une phase de travaux importants à partir du 11 avril 2025. Date de la dernière représentation avant une fermeture de dix-huit mois. Durant cette période, l’ensemble des événements culturels programmés se dérouleront en dehors du théâtre, principalement dans un espace éphémère sous chapiteau, installé près du quartier de la Prairie, de l’autre côté du Gardon. Un dispositif qui permettra à Olivier Lataste, directeur des lieux, et ses équipes, de maintenir la programmation culturelle malgré la fermeture du bâtiment principal, dont la réouverture est prévue pour la fin du mois de juin 2026.

Les travaux colossaux, estimés à 12 millions d’euros, comprennent plusieurs étapes essentielles pour mettre l’infrastructure aux normes actuelles. Ils incluent notamment le remplacement de la machinerie scénique, la restructuration de la scène principale et de l’agencement des sièges, ainsi que la transformation complète du hall d’accueil. Dans le but d’améliorer l’accueil du public et répondre aux besoins techniques et fonctionnels du site pour les années à venir.

Nîmes

L'avènement du Palais des Congrès

Le Palais des congrès n’est pas simplement un aménagement. C’est "le" projet phare du quatrième et dernier mandat du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Celui qui devrait, normalement, le faire quitter la mairie par la grande porte. « Les travaux se déroulent bien, la bâtisse devrait être prête pour novembre », confirme le premier adjoint délégué à l’urbanisme, Julien Plantier. L’objectif de l’équipement ? Accueillir des congressistes en cœur de ville : « La pré-commercialisation, gérée par la Société publique locale Culture et patrimoine, a démarré », poursuit le premier adjoint. Près de la porte de France, un nouveau quartier devrait ainsi émerger, avec « la piétonisation de la rue Jean Reboul, la création d’une place devant le Palais des congrès, et la jonction avec Montcalm et La Placette ».

Pour créer le Palais des congrès et deux hôtels environnants, la Chambre de commerce et d’industrie a déménagé. Elle prendra ses quartiers, en fin d’année, dans un bâtiment flambant neuf : la Maison de l’Entreprise. Ce dernier est actuellement en construction en périphérie de la ville, près du parc Georges-Besse. Ce nouveau siège consulaire se compose de deux bâtiments, reliés par une passerelle. Ils regrouperont l’ensemble des services dédiés aux entreprises, à la formation et à l’innovation. Sa conception a notamment été confiée à l’agence d’architecture NM2A, porteuse du projet du nouveau collège de Remoulins. D’un coût de près de 17 millions d’euros, la future Maison de l’Entreprise a fait débat lors des dernières élections consulaires. Force est de constater que la réélection du président Éric Giraudier valide une nouvelle fois cet équipement. 

ARLES

L'hôpital Joseph-Imbert

La pose de la première pierre de la rénovation de l’hôpital d’Arles aura lieu en début d’année, le 24 janvier prochain. Soutenu par l'Agence régionale de santé Paca, la Région Sud, le Département des Bouches-du-Rhône, la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette, la Ville d’Arles et le Centre Hospitalier Joseph-Imbert, ce projet de modernisation représente un investissement de plus de 42 millions d'euros. Les infrastructures, datant de 1974 ne répondent plus aux besoins actuels de prises en charge ni aux attentes des professionnels et des patients. Élaboré en partenariat avec le GCS Clinique Jeanne d’Arc, qui intègre le Groupement Praticiens et Professionnels Libéraux (GGPL), ce projet permettra d’élargir l’offre des spécialités chirurgicales incluant l’orthopédie, la gynécologie et l’urologie, de centraliser des parcours de soins avec une capacité accrue de 90 000 consultations et 10 000 séjours hospitaliers par an, en partenariat avec la Clinique Jeanne d’Arc, ainsi que d’offrir de nouvelles prises en charge médicales telles que la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC), favorisant une récupération rapide des patients.

Après la relocalisation de la plateforme de fluides médicaux, l’extension du service de stérilisation pour absorber l’activité chirurgicale partagée publique-privée au sein du nouveau Bloc Opératoire et la mise en conformité de la Pharmacie à Usage Intérieur mutualisée, ce dossier inclut une unité de 16 lits de soins critiques à l’hôpital (extension de 9 à 16 lits), un laboratoire de biologie médicale, un bloc opératoire partagé par les praticiens publics et privés de 10 salles, dont
deux pour endoscopies et une salle de Surveillance Post Interventionnelle de 20 places, deux unités de chirurgie et d’anesthésie ambulatoire : l’une pour les équipes hospitalières (déjà très en pointe sur la prise en charge ambulatoire) et l’autre dévolue à l’activité des praticiens privés. Mais aussi une maison des consultations de spécialités (chirurgie et anesthésie) pour les équipes publique et libérale et un plateau d’hospitalisation de 29 lits pour les patients du GCS Clinique Jeanne d’Arc. La mise en oeuvre de ce projet s’échelonnera jusqu’en 2027.

BELLEGARDE

Un giratoire sur la route de Saint-Gilles

Le carrefour de la RD 38, sur la route de Saint-Gilles à Bellegarde, sera transformé en giratoire d’un rayon de 25m. En moyenne 8 000 véhicules dont 13% de poids lourds circulent chaque jour sur cet axe reliant Beaucaire à Saint-Gilles. Les travaux de ce projet porté par le Conseil départemental du Gard et la ville de Bellegarde, devraient démarrer en 2025. L’objectif est de casser la vitesse mais aussi de sécuriser l’entrée et sortie de ville ainsi que les sorties de quatre terrains agricoles. Les aménagements d’un parking réservé aux poids lourds et d’un espace de covoiturage complètent ce dossier.

Bagnols/Cèze

Le bassin moyen de la piscine Guy Coutel bientôt recouvert

La couverture du bassin moyen de la piscine Guy Coutel fait office de principal dossier à gérer. "Cela va servir pour l'apprentissage de la nage pour les enfants." L'ouverture est prévue en 2026. Des études doivent se faire encore pour une passerelle qui sera accolée au Pont de Cèze, pour permettre aux déplacements doux comme les vélos de mieux circuler.

La politique de sécurité est toujours en cours. Bagnols/Cèze conserve son partenariat avec la police municipale. Le réseau de voirie va être modifié sur la tranche de la RN580 devant le supermarché Aldi, pour changer la manière de fonctionner,  afin de rendre ce passage « plus pratique et sécuritaire », indique le DGS. Le maire dévoilera l’ensemble des travaux à venir plus en détails lors du vote du budget primitif le mercredi 5 février. 

Villeneuve-Lès-Avignon

Villeneuve-Lès-Avignon va aussi se transformer en 2025. Tout d’abord, une piste cyclable permettra de relier Avignon à Villeneuve Centre. Celle-ci sera inaugurée en mai. Quant aux travaux sur Edmond Ducros se termineront aussi cette année. Une Aire intergénérationnelle sera aussi en place. Des constructions auront lieu également au niveau de la plaine de l’Abbaye pour ériger un city stade et un pumptrack. Toujours sur le plan sportif, un dojo va voir le jour dans les hauts de Villeneuve, dans l’ancienne salle polyvalente en cours d’année.

Une étape 5 du Tour Auto

La ville accueillera aussi le Tour Auto les 11 et 12 avril prochain. 240 voitures de collection devraient prendre le départ. L’évènement le plus proche à cocher dans votre agenda est l’Urban Trail prévu le 25 janvier. L’Inauguration du boulevard Frédéric Mistral est fixée en mars 2025. Enfin, la commune gardoise aux plus de 12 000 habitants compte mettre le paquet sur l’auto-consommation collective, c’est-à-dire en alimentant en énergie solaire des bâtiments communaux qui ne peuvent pas en recevoir.

Uzès 

La piscine intercommunale prête à sortir de terre

Relancé en 2020, la nouvelle assemblée a souhaité relancer le projet d’une piscine intercommunale sur le Pays d’Uzès. Les types d'équipements seront les suivants : un bassin sportif de 250m², soit 4 couloirs de nage de 25 mètres avec une profondeur croissante de 1m30 à 2m, un bassin d’apprentissage et d’activité de 80m², avec un profondeur uniforme de 1m30 et enfin une aire de jeux extérieure de 40m². 

L’équipement pourra accueillir 58 classes élémentaires et 36 classes de collégiens et lycéens, avec une projection d'environ 50 000 entrées à l'année. Ce futur équipement intercommunal permettra de répondre à un enjeu majeur d’égalité : que chaque enfant puissent quitter l’école primaire en sachant nager. La mise en eau est prévue pour fin 2025 à début 2026. 

SAINT-GILLES

L'ouverture du Pôle enfance et de loisirs et le lancement de nouveaux projets

À Saint-Gilles, l’hiver 2025 devrait être marqué par la fin des travaux et l’ouverture du Pôle enfance et de loisirs, projet qui s’élève à 10 millions d’euros hors taxe. Cet espace réunira la crèche municipale (40 places), le centre de loisirs (224 places), le relais petite enfance (25 places) ainsi que la restauration collective. Outre ce projet considéré par le maire comme étant "le plus important jamais réalisé à Saint-Gilles", la ville lancera deux autres travaux d’envergure. 

2025 marquera en effet le lancement au printemps de la réalisation d’un parc urbain de 13 000 m2. Pour un montant estimé à 650 000 euros hors taxe, ce nouvel espace vert à la végétation méditerranéenne sera situé à côté du parking Charles de Gaulle, et abritera des espaces de détente et d’activité pour tous les âges avec des jeux pour enfants. 

Les travaux de la plaine des sports débuteront également en 2025, pour une fin prévue en 2026. Ce complexe sportif accueillera un terrain de rugby, un anneau d’athlétisme, une nouvelle tribune, un espace de pratique du tir à l’arc ainsi qu’un parking. Il viendra compléter les terrains de football existants et préservés. Le montant de ces travaux est estimé à 5 M € hors taxe.