NÎMES Le juge Perez quitte Nîmes pour une promotion à Aix-en-Provence
Ancien juge d'instruction, il était responsable depuis cinq ans du pôle pénal du tribunal judiciaire de Nîmes.
Il a terminé son parcours nîmois par un dossier médiatique, celui d'un médecin spécialiste mis en cause pour avoir injecté de l'acide hyaluronique dans le ventre de ses patients. Une audience ce vendredi 20 décembre qui était un procès en guise de départ pour le président du tribunal correctionnel de Nîmes, Jean-Michel Perez... Ce dernier quitte son bureau avec vue sur les arènes, pour la place de Verdun à la cour d'appel d'Aix-en-Provence où il vient d'obtenir une promotion. Dès début janvier 2025, il présidera une chambre de la cour des appels correctionnels à Aix.
Jean-Michel Perez, en photo avec le docteur Mounir Benslima lors de son pot de départ organisé au palais de justice de Nîmes ce jeudi 19 décembre, aura marqué la juridiction gardoise. Il a été juge d'instruction dans des dossiers médiatiques comme par exemple le crime de la commune d'Avèze dans les Cévennes... Dans cette affaire criminelle hors norme, une fillette avait raconté qu'elle imaginait que sa maman était morte. Suite à ses révélations, son père a été mis en examen en 2008 pour avoir tué et découpé sa femme et mère de sa fille. Un crime sans cadavre car il aurait donné ensuite les morceaux humains aux chiens, des faits qui datent de 1998. Un homme qui a refusé de fournir la moindre indication aux enquêteurs de la Gendarmerie et qui avait fini par avouer son crime devant le juge d'instruction Jean-Michel Perez et alors que la garde à vue de 48h prenait fin quelques minutes plus tard.
Dans quelques jours le président Perez, très apprécié au tribunal de Nîmes, aura sur son bureau les affaires délictuelles de toute la région PACA.