Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 28.01.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 859 fois

NÎMES De Nemausus au truc en plus...

Quentin Uriel, réalisateur multi-casquettes de la web série Nemausus, patron de la société K-Prodz évoque l'avenir de ses deux bébés.
Quentin Uriel, réalisateur de Nemausus (Photo Anthony Maurin).

Devant les arènes de Nîmes, Quentin Uriel (Photo Anthony Maurin).

Petite pépite locale encore attachée à la vie nîmoise, Quentin Uriel prépare le grand retour de la web-série Nemausus. Dans le même temps, sa société K-Prodz se porte bien et va proposer de nouveaux contenus pour ses clients. Interview.

Objectif Gard : Vous avez terminé à la deuxième place de la Coupe du Monde des web-séries avec un budget très limité et une première expérience. Comment s'annonce le retour de Nemausus à l'écran ?

Quentin Uriel : On vient de prendre un agent ! Cela nous permet de nous concentrer sur autre chose. Nous nous entendons bien. Nous avons confiance en elle car nous l'avons rencontré lors de festivals auxquels nous avons participé en 2018. Nous préparons la saison 2 de Nemausus mais on se donne un peu de temps pour ne pas faire d'erreur. On va retravailler le scénario avec Éric Dars (NDLR, un prof d'Histoire qui est aussi le narrateur des Grands jeux romains) parce que pour cette nouvelle saison, il va y avoir beaucoup d'autres civilisations. C'est passionnant !

Conservez-vous le même format de dix épisodes de cinq minutes environ ?

Nous nous dirigeons vers dix épisodes de dix minutes pour être dans les cibles recherchées par les diffuseurs télévisuels sur Internet. Sinon, on peut aussi faire dix épisodes de 20 minutes, on verra mais il nous faut d'abord rencontrer les partenaires locaux pour anticiper le côté économique. On pourrait aussi intégrer la notion de placement de produit par exemple...

Et côté acteur... On garde les mêmes et on recommence ?

Oui ! Les acteurs seront les mêmes. On aura le même trio à l'écran (voire quatuor) et le spectateur ne sera pas obligé d'avoir vu la saison 1 pour comprendre la saison 2. On a mis, dans la première saison, quelques indices que vous retrouverez dans les prochains épisodes. Il y aura de grandes scènes spectaculaires et des dialogues kafkaïens de types administratifs.

Nîmes sera-t-elle une nouvelle fois le théâtre de cette aventure temporelle ?

On verra pour les lieux, mais disons que le Sud de la France serait bien. Idéalement à Nîmes mais il faut que notre démarche soit facilitée. Il y aura moins de lieux de tournage mais comme les épisodes seront plus longs...  Nous devons d'abord voir les finances avant l'été après on attaquera les repérages dans la foulée pour un tournage en octobre si tout va bien.

Votre société K-Prodz commence elle aussi à prendre de l'envergure. Votre programme 2019 ?

On grandit un peu plus encore. Nous avons doublé notre chiffre d'affaires en 2018 et nous comptons passer de quatre à six salariés en 2019. Nous garderons certainement nos locaux nîmois même si Montpellier nous fait du pied mais nous voulons développer un maximum de contenus pour les entreprises, le tourisme et nous étendre sur le Sud de la France.

Anthony Maurin

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