Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 09.11.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 655 fois

AGGLO SPHÈRE Nîmes métropole à la chasse au gaspi

Depuis la fin de l'État providence version Second Empire, les collectivités territoriales se sont lancées dans une course effrénée au gaspillage afin de réaliser des économies. Dans le Gard, la communauté d'Agglo nîmoise montre la voie...
(Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Depuis 2014, le Conseil communautaire a pris une batterie de dispositions afin de réaliser des économies substantielles (Photo : archives Anthony Maurin/Objectif Gard)

Comptable des deniers publics, la communauté d'agglomération de Nîmes métropole s'est astreinte à faire des économies dans tous ses domaines de compétences. Et les résultats des initiatives mises en place n'ont pas tardé à faire leur effet.

Qu'elles concernent l'abaissement de 25 % de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) mise en place en 2016 (passée de 14,25 à 10,71) et son homogénéisation étendue à 38 des 39 communes de l'Agglo conduite entre 2015 et 2019, la baisse de 1 000 euros à 360 euros des frais de raccordement au réseau de fibre optique dédié aux entreprises, Gecko, actée en 2015, la baisse du prix de l'eau de 5% en février dernier, le net recul du coût des transports publics au mois d'octobre de cette année (N.B. : Pass annuel "Etudes" à -20,40%, Pass annuel "Solidarité" à -24%) ou le renoncement à l'instauration de la taxe GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), les économies réalisées par la communauté urbaine se comptent en millions d'euros et profitent directement ou indirectement aux administrés.

Le gros chantier en cours pour l'Agglo nîmoise est celui concernant la délégation de service public dévolue pour l'eau à la SAUR mais qui arrivera à son terme en 2019. Cette dernière pourrait être placé sous la responsabilité d’un nouvel opérateur en fonction du résultat à venir de la consultation actuellement en cours. Quoi qu'il en soit, là encore, qu'elles soient sonnantes et trébuchantes ou liquides sous forme d'eau acheminée jusqu'aux robinets, des économies drastiques seront réalisées à l'instar de ce qui s'est fait jour dans le domaine du transport.

Et si l'on prend justement pour exemple le volet transport, à cahier des charges égal et pour un meilleur service, ce sont carrément 10 millions d'euros qui resteront désormais chaque année dans le bas de laine de la collectivité après le changement d'opérateur et le choix de Transdev en lieu et place de Kéolis.

Une manne non négligeable qui permettra la réalisation d'autres projets structurants pour une entité plus que jamais désireuse de mener une politique de gestion de bon père de famille sans pour autant négliger d’investir pour le développement et l'attractivité du territoire et pour son avenir...

Philippe Gavillet de Peney

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