Quarante minutes montre en main. C'est la durée de ce conseil de communauté qui ne restera pas dans les annales. On retiendra le préambule de Max Roustan sur la soirée Alès Audace (relire ici), deux jours plus tôt. "Notre grand témoin (Louis Gallois, NDLR) a été subjugué et vraiment très étonné de ce qui se passe au niveau de l'industrie. Alès n'est pas encore mort, on a des éléments positifs. On n'a pas que des ploucs !".

Non seulement il n'y a pas que des ploucs, mais il y a aussi des courageux comme l'illustre l'une des premières délibérations sur le travail du dimanche. En 2018, les commerçants d'Alès et d'Anduze seront autorisés à ouvrir leur(s) enseigne(s) douze dimanches dans l'année. Jean-Michel Suau est le seul à avoir voté contre ce sujet qui divise l'opinion.

Demande particulière

La délibération qui a fait le plus parler ce jeudi soir a été ajoutée à la dernière minute. "Elle a été demandée par la préfecture", explique Christophe Rivenq aux élus. Seulement, dans la précipitation, cette délibération consacrée à l'adhésion au Syndicat Mixte pour l'Aménagement et de la Gestion équilibrée (SMAGE) des Gardons pour l'ensemble du bassin versant des Gardons semble avoir été mal ficelée, provoquant un rapide mais néanmoins intéressant débat géographique et fluvial.

Pour le reste, on notera que le maire de la Grand-Combe, Patrick Malavieille, n'a pas perdu son sens de l'humour. Apprenant que sa ville récupère la salle Marcel Pagnol, alors gérée par Alès Agglo, le maire fait une drôle de requête au binôme Roustan-Rivenq : "Si je pouvais garder les tables et les chaises". Une demande qui sera probablement acceptée.

Le conseil d'agglo s'est terminé entre élus, la presse et le public ayant été invités à sortir. Pendant une quinzaine de minutes, les maires ont été photographiés individuellement avant de faire une belle photo tous ensemble, main dans la main. Des images d'union qui devraient ressortir à l'occasion des vœux de l'agglo.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com