ANGERS SCO – NÎMES OLYMPIQUE 2-3 La victoire qui tombe à pic !
On ne va pas se mentir : peu de personnes auraient parié sur une victoire nîmoise ce soir à Angers. Certes, les angevins ne jouaient plus la montée mais quand même… Ce succès, il fallait aller le chercher et les crocos l’ont fait. Hélas - mais comme quoi la victoire nîmoise était indispensable - Laval et Auxerre se sont imposés chez eux. Seul Istres s’effondre sur sa pelouse contre Lens (1-6). Le Nîmes-Laval de vendredi sera décisif.
Ce soir, sur la pelouse du stade Jean Bouin, les crocos n’avaient pas le choix : il fallait ramener un point au minimum d’Angers. Et pourquoi pas les trois ? Mais quand Rayan Frikeche ouvre le score d’une frappe limpide dans la lucarne de Merville (22’), alors qu’il avait été oublié au deuxième poteau sur un corner prolongé de la tête par Yattara, on se dit qu’un point serait déjà une excellente opération et une belle manière de sauver les meubles. 1-0. Et puis, on se met à y croire quand sur un corner tiré par Ogounbiyi, Aurélien Boche, lui aussi complètement seul, vient placer une tête rageuse qui remet les deux équipes à égalité (32’). 1-1. Sept minutes plus tard, tout le banc nîmois se lève. Sur un centre anodin de Mathieu Robail, le portier angevin Malicki s’emmêle les pinceaux et ne sait que faire du ballon qui vient sur son défenseur Konate mais surtout sur Omrani qui est bien content de voir la balle se diriger dans les buts adverses (39’). 1-2.
Menant au score à la mi-temps, les crocos ne vont pas se contenter de gérer leur avance. Tant mieux car en général ça ne leur réussit pas. Sur un joli une-deux entre Ogounbiyi et Omrani, ce dernier se présente seul devant Malicki, ouvre son pied droit et trompe une deuxième fois les joueurs de Stéphane Moulin (62’). 1-3. Les crocos prennent le large et vont désormais devoir tenir. La fin de match sera longue, très longue. Encore plus longue quand sur un centre à ras-de-terre de Yattara, Jérémy Blayac, bien trouvé au premier poteau, reprend le ballon comme il vient sous la barre d’un Merville médusé (75’). 2-3. Heureusement, ce mardi soir, le destin souriait à l’équipe de René Marsiglia qui reste toujours en dehors de la zone de relégation et qui devra, à tout prix, s’imposer à domicile contre Laval ce vendredi. Ce sera probablement le prix du maintien.
Tony Duret
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