BEAUCAIRE-TARASCON Renfort des effectifs de police : priorité à la lutte contre le trafic de drogue
Dix-huit nouveaux gardiens de la paix ont rejoint les rangs de la circonscription interdépartementale de la Sécurité publique de Tarascon-Beaucaire entre le mois d'août et le mois de septembre, conformément aux annonces du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Ce lundi 20 septembre, Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône, et Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, ont co-présidé la cérémonie d’accueil des 18 nouveaux gardiens de la paix qui viennent de rejoindre les rangs de la circonscription interdépartementale de la Sécurité publique (CISP) de Tarascon-Beaucaire. Avec l'arrivée de ces dix-huit gardiens de la paix, la circonscription interdépartementale retrouve les moyens humains du temps de la fusion entre les commissariats de Beaucaire et de Tarascon en 2011, soit 75 policiers.
Ces nouveaux effectifs sont répartis pour partie au service judiciaire, donc à la prise et au traitement de plaintes, et d'autre part au groupe de sécurité de proximité. L'objectif sur ce deuxième volet est d'intensifier la présence des policiers sur la voie publique pour lutter contre les formes de délinquance telles que les vols, les rixes, les cambriolages mais aussi - et c'est une priorité importante sur le territoire - la lutte contre le trafic de drogue.
"On se rend compte évidemment que les stupéfiants, les deals et les points de trafic ne sont pas que dans les grandes communes, mais aussi dans les plus petites et notamment où il y a du passage", a précisé la préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon. Beaucaire et Tarascon sont directement concernées par ces propos, pris dans un maillage autoroutier important dont se nourrissent les trafics.
Des points de deals ont également été identifiés sur le territoire, notamment sur la commune bucco-rhodanienne. "On a une difficulté à Tarascon avec des points de deals ancrés dans les cités dont certaines ont fait l'objet d'un traitement judiciaire important avec de nombreuses interpellations et des écrous ce qui veut dire qu'il y a une réponse pénale très ferme, des saisies importantes de drogue dont certaines étaient destinées à Tarascon et d'autres étaient sans doute de passage pour irriguer toute la région", indique la préfète de police des Bouches-du-Rhône.
Dans cette lutte contre le trafic de stupéfiants, les forces de l'ordre mènent une double attaque visant à la fois les trafiquants mais aussi les consommateurs. "C'est bien aussi de s'attaquer à ceux qui sont les premiers maillons de la chaîne, ceux qui finalement créent le trafic, ce sont les consommateurs", rappelle Frédérique Camilleri. Ces nouveaux policiers arrivés au commissariat de Tarascon-Beaucaire sont pour une moitié des officiers stagiaires en sortie d'école, pour l'autre des agents mutés.
Stéphanie Marin