DÉPARTEMENT Les cinq clefs du budget 2018
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Des dépenses contraintes. La santé financière du Département est toujours fragile… En raison de l'envolée des prestations sociales, la collectivité s'est lancée depuis 2015 dans un vaste plan d'économies. Seulement en 2018, Denis Bouad fera une pause. Le budget de fonctionnement (851M€) devrait légèrement évoluer de 0,9%. S'ils sont globalement satisfaits de l'exercice, les élus de droite - et notamment le président du Bon Sens Républicain Laurent Burgoa - réclament plus d'économies sur le personnel. Ce qui servirait « pourquoi pas à financer le collège d'Aubord » a taclé le président du groupe FN, Nicolas Meizonnet.
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Une épargne en hausse. C'est « la » bonne nouvelle de ce budget primitif. La capacité d'épargne du Département doit atteindre les 60M en 2018. Une forte hausse comparé à 2015 où l'épargne avoisinait les 15M. Cet argent sera affecté au remboursement d'une partie de la dette, ainsi qu'au financement de nouveaux équipements pour le territoire. Le président du groupe Centristes et Indépendants, Thierry Procida, a toutefois déploré que la gauche ne fasse un geste, en baissant la taxe sur le foncier bâti.
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La dette… Estimée à 463M en 2017, le Département a décidé de rembourser 36M pour atteindre 427M. Conséquence directe : les intérêts des créances - qui pèsent sur les charges de fonctionnement - diminuent de 2M. C'est cette économie qui servira à augmenter une meilleure prise en charge de l'autonomie des personnes âgées, qui viendra abonder le budget Culture de 200 000€ ou encore qui augmentera de 100 000€ la participation de la collectivité au syndicat mixte de l'aéroport de Nîmes-Garons.
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Des investissements en hausse. Il sont nécessaires pour faire travailler les entreprises et diminuer le chômage. En 2018, le montant devrait avoisiner les 137M. Une hausse de 23M en comparaison avec 2017. Projet phare de l'exécutif, le plan Très Haut Débit avec 14M, mais aussi l'entretien des collèges et la reconstruction de l'établissement Jules Vallès à Nîmes. À noter l'enveloppe de 4,3M pour la réhabilitation de l'EHPAD du Bosquet à Bagnols et celui de Saint-Joseph à Nîmes.
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Quid du RSA ? C'est l'une des grandes questions de 2018. Dans ses projections, le Département a prévu une enveloppe de 188M contre 187M en 2017. À l'occasion de l'examen du budget, Carole Bergeri en charge de la question a lancé à ses détracteurs : « pour ceux qui demandent toujours plus de contrôles sur le RSA, sachez qu'un contrôle coûte à la collectivité 175€. En le multipliant par le nombre de bénéficiaires, cela revient à 5M€ ! Une dépense qui ne présente pas de plus-value par rapport à ce qui est déjà fait… » Premier poste de dépense, l'action sociale représente 57% du budget de la collectivité. Une façon de rappeler que le Gard reste un département en difficultés.
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CM
coralie.mollaret@objectifgard.com