FAIT DU JOUR Alexia Arnault, une Miss de caractère
Ce samedi soir, au Parc des Expositions de Méjannes-les-Alès, aura lieu l’élection de Miss Alès 2019. Dix candidates tenteront de décrocher l’écharpe tant convoitée, cette même écharpe qu’Alexia Arnault, Miss Alès 2018, a porté pendant un an. Pour Objectif Gard, la jeune femme de 24 ans, originaire de Vézénobres, a accepté de revenir sur cette année magique.
Objectif Gard : Quel souvenir gardez-vous de votre élection ?
Alexia Arnault : Je me rappelle que j’étais très stressée, mais aussi très déterminée. Je ne cache pas que j’étais venue pour gagner, sans vouloir écraser les autres, mais j’avais beaucoup d’envie.
Et vous l’avez fait !
Oui, pourtant je n’étais pas forcément la plus jolie, mais je pense que mon discours a fait la différence. J’ai été honnête, j’ai dit au public que j’étais Cévenole et que j’étais têtue. Et manifestement ça a plu parce que la salle m’a énormément encouragée.
Quelles sont les qualités nécessaires pour être Miss Alès ?
Être Miss, ce n’est pas uniquement être jolie. Il faut être ouverte, avenante. Il faut savoir s’exprimer en public. Contrairement aux idées reçues, on n’est pas là seulement pour notre aspect physique. On passe des tests de culture générale. On se doit aussi d’avoir une bonne hygiène de vie. Ce n’est pas si simple.
On lit parfois des commentaires réduisant les Miss au rôle de femme-objet. Qu’en pensez-vous ?
Je trouve ça génial qu’en 2018 les femmes aient le droit de défiler en maillot de bain sur TF1. Pour moi, c’est ça l’image de la femme forte. Les Miss ne sont pas des filles "gnangnan".
Quels souvenirs gardez-vous de cette année ?
Il y en a tellement… Je me souviens d’une journée dans une boulangerie de Saint-Privat-des-Vieux avec les enfants de l’association Rêves (relire ici). C’est un moment qui m’a beaucoup marquée parce que j’étais avec des enfants qui n’atteindront peut-être jamais mon âge…
Une personne qui vous a marquée ?
Ma rencontre de l’année, c’est le maire d’Alès, Max Roustan. J’ai découvert quelqu’un de très humain, proche des habitants, très vrai et très accueillant avec moi. Il a toujours un petit mot gentil pour tout le monde. Je comprends pourquoi il est toujours réélu. Et son adjoint, Christophe Rivenq, c’est pareil : il m’a donné plein de conseils sur ma posture et ma façon de parler. J’aurais bien aimé leur apporter le titre de Miss Languedoc-Roussillon, cela aurait été une première pour Alès, mais j’ai terminé à la quatrième place.
Il y a eu des moments difficiles cette année ?
Je n’en ai vécu qu’un seul. Miss Alès se doit d’assister aux manifestations publiques organisées par la Ville, ce qui implique que je devais me rendre à la corrida. Seulement, à titre personnel, je suis anti-corrida et je ne voulais pas y aller. C’était contre mes convictions. Fort heureusement, ce dimanche-là, il a plu et la corrida a été annulée.
Si en plus le ciel vous protège…
Pas toujours ! Je ne vous raconte pas les moments où il a fait très chaud, comme lors du Corso du 14 juillet. C’était sport, mais j’en garde d’excellents souvenirs. D’ailleurs, ce jour-là, quand je défilais sur un char dans les rues de la ville, je me suis revue petite, dans la foule, en train de regarder la Miss de l’époque. Je ne pensais pas qu’un jour ce serait moi.
Maintenant, c’est vous qui faites rêver les petites filles…
Oui, je vois que certaines ont des étoiles plein les yeux. C’est pour ça que je suis très attentive à ce que je dis, à ce que je porte. Je ne veux pas trop mincir parce que les jeunes filles s’identifient à moi et je ne veux pas qu’à cause de moi elles se sentent mal. Les standards du mannequinat sont très maigres.
Qu’allez-vous faire désormais ?
Mon rêve, c’est de créer ma propre entreprise et de créer de l’emploi. Je veux gagner ma vie et être indépendante.
Avant de se quitter, un petit conseil pour les 10 candidates ?
Oui, il faut qu’elles s’assument, qu’elles soient sûres d’elles, déterminées et tout ira bien !
Retrouvez sur ce lien les dix finalistes de Miss Alès 2019
Tony Duret