FAIT DU SOIR VIDÉO Privées de leur feria pendant deux ans, les bodégas alésiennes en ébullition
Après deux ans d'absence et trois ans de patience, les festaïres sont prêts à investir les artères de la ville d'Alès pour le retour de la feria de l'Ascension. Ce mardi matin, à 24 heures du début des festivités, certaines bodégas n'étaient pas tout à fait prêtes. Zoom sur le rush final au milieu des patrons de bars.
Privé de sa feria pendant deux printemps, le boulevard Louis-Blanc était en ébullition ce mardi. Car à la veille du début des hostilités, certaines bodégas n'étaient pas encore montées, à l'image de celle du V and B. Un peu plus bas, sur la place Barbusse, le gérant du Pablo avait anticipé la pose de son impressionnante structure métallique qui n'est pas sans rappeler celle du Victor Hugo durant la feria de Nîmes.
"Ce jeudi midi, on fait "l'apéro des copains" dans le cadre d'un partenariat avec une dizaine de bodégas nîmoises", annonce tout sourire Mickael Ballejos, justifiant ainsi ce clin d'œil à la cité des Antonin. À l'image de son confrère du V and B, ce dernier ne tergiverse pas lorsqu'il s'agit de nommer les ingrédients d'une feria réussie : "Il faut une bonne météo et une clientèle festive. Après deux ans d'annulation, on a toujours peur des débordements. Il faudra être vigilant pour que tout se passe bien."
Mais la feria d'Alès ne se limite pas au seul boulevard Louis-Blanc. Les rues adjacentes sont aussi à la fête, à l'image de la rue Beauteville où trône une véritable institution : le Prolé ! "Renouer les contacts, se refaire des bises, se coller les uns contre les autres, sauter et danser ensemble, on en a besoin !", martèle Alain Perrod, gérant du bar alésien.
La place de l'hôtel de ville, qui accueillera de nombreux concerts, est elle aussi méconnaissable après l'installation d'une scène imposante. À quelques hectomètres, la place des Martyrs est fin prête à accueillir les fêtards. Ce mercredi soir, la feria y sera inaugurée avec un showcase du DJ Morgan Nagoya, suivi du tir d'un feu d'artifice, une nouveauté. Ça promet !
Corentin Migoule