GARD Revivez la fête de la musique à Nîmes, Alès, Bagnols, Beaucaire et au Grau-du-Roi
Nous sommes le 21 juin. C'est le premier jour de l'été, mais c'est aussi la fête de la musique, qui célèbre cette année ses 40 ans. Après deux ans marqués par le covid-19, cette célébration revient dans un format plus complet. On vous emmène aux quatre coins du Gard.
À Alès
Annulée en 2020, la Fête de la Musique l'a aussi été l'an dernier dans la capitale des Cévennes, les élus locaux estimant - sans doute à juste titre - que toutes les conditions n'étaient pas réunies compte tenu de la crise sanitaire. Elle faisait donc son retour ce mardi et les débuts ont été poussifs, les Alésiens tardant à sortir de leur tanière. C'est donc en très petit comité que se sont déroulées les premières animations de l'après-midi, notamment celle faisant la part belle aux plus grands tubes de la chanson française, sur le parvis de l'hôtel de ville.
L'assistance était tout aussi clairsemée devant l'une des deux scènes établies sur la place des Martyrs pour assister à la performance du jeune Tayo, lequel a rappé trois de ses textes à l'occasion de "l'open mic" organisé par l'association Muzikologic dont il est membre. La tombée de la nuit approchant, l'ambiance est montée crescendo. Les danseuses de l'école El sol de España, qui maitrisent le flamenco cher à Stéphanier Cuisinier à la perfection, y ont grandement contribué, livrant une belle partition devant l'entrée de l'hôtel Campanile.
Au pied des escaliers qui mènent au Cinéplanet, les reines de beauté se sont succédé lors du défilé de mode proposé par l'union des commerçants de la ville, au cours duquel les vêtements de la boutique Glam Chic ainsi que les bijoux d'Olivier de bohême ont été sublimés. Sous le regard protecteur du Hup, place du général Leclerc, les amateurs de gospel ont été servis. Les terrasses des restaurants de la place de l'Abbaye et de Jan-Castagno, comme celles établies sur le boulevard Louis-Blanc, à l'image du Cristal notamment, ont fait le plein dans des proportions rarissimes pour un mardi soir. Une belle réussite pour cette Fête de la Musique au démarrage poussif !
À Beaucaire
Cette année encore, la Fête de la musique s'est jouée sur les terrasses des restaurants et bars de la ville. Quelques gouttes de pluie se sont invitées à la fête, mais ce n'est pas ce qui aura marqué les esprits. Car pour bon nombre de restaurateurs, le carnet de réservations était bien rempli comme on a pu le voir aux Fontêtes, à la Brasserie du Canal, au Vintage, ainsi qu'à la Brasserie du Château. Mais les pas de danse se sont faits trop rares. Alors finalement, cette Fête de la musique a été célébrée certes, mais timidement. La palme de la meilleure ambiance revient tout de même au restaurant du Nord au Sud et aux DJ's Enzo et Flo qui - même s'ils viennent de l'autre côté du Rhône ! - ont su faire danser les riverains.
À Bagnols-sur-Cèze
Sept lieux et presque une vingtaines de concerts sont au programme à Bagnols-sur-Cèze. Ça a démarré par un concert des élèves du Conservatoire de musique sur la place Mallet. En même temps, l'orgue a résonné dans l'église Saint-Jean-Baptiste, offrant une acoustique incroyable. Le public a pu encore plus l'apprécier dans cet édifice entièrement rénové qui fête son millénaire cette année. Les concerts et les animations se sont succédé toute la soirée sur la place de la mairie, place du Posterlon, place Jean-Jaurès et place Bertin-Boissin. Deux associations bagnolaises de danse ont également déroulé des démonstrations de hip-hop et de country.
Au Grau-du-Roi
Sur le front de mer ou bien au sein du parvis de la mairie, le maire Robert Crauste a filmé les gens en train de danser la valse au son du groupe pop jazz Avec des bulles. Cette fête de la musique au Grau-du-Roi, après deux ans de chut-chut, était très attendu et a attiré la foule. Sur la mer, le spectacle des canadairs en plein entrainement ajoutait un petit plus à cette grande fête.
À Nîmes
Dans la capitale gardoise aussi, on a craint que le temps orageux de la journée vienne gâcher la fête. Hormis quelques gouttes que l'on pouvait compter sur les doigts de la main, le temps a joué le jeu. Et l'ambiance est montée crescendo au fil de la soirée. Toutes les rues de l'Écusson résonnaient au son de la musique, que ce soit les enceintes devant les bars, les groupes sur les 18 scènes disséminés dans la ville ou encore les batucadas qui se baladaient dans les rues. Comme l'impression d'un prolongement de la feria ! Prochain rendez-vous festif : les jeudis de Nîmes à partir du 7 juillet.
La rédaction