INCENDIE de Générac, c'est criminel
On en sait plus sur l'incendie qui a ravagé une partie de la commune de Générac.
Un sinistre qui a détruit cette semaine près de 500 hectares. Il continue à être sous étroite surveillance car les soldats du feu craignent des reprises. Il n'y a pas eu de blessé et les secours sont parvenus à préserver toutes les habitations.
Près de 500 pompiers ont lutté contre les flammes dans la nuit de mardi à mercredi au plus fort du danger et 9 avions bombardiers d'eau ont été utilisés. Ce feu, qui a un véritable impact économique et écologique pour le sud du Gard, se révèle être d'origine criminelle. "Les investigations et les premiers résultats de l'enquête permettent d'envisager la piste criminelle. Dans un premier temps, on a exclu la cause naturelle. Grâce à d'autres investigations plus poussées, on considère maintenant qu'il s'agit d'un acte volontaire", témoigne, ce jeudi soir, le procureur de la République de Nîmes Éric Maurel.
Le magistrat doit ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d'instruction dans les prochains jours. Cette affaire de destruction, dégradation et détérioration de la nature avec mise en danger d'autrui est passible de la Cour d'Assises pour le (ou les ) pyromane (s). "Sur les lieux, un certain nombre d'éléments matériels permettent de confirmer la piste d'un incendie volontaire", complète le patron du parquet de Nîmes. Il ne veut néanmoins pas en dire plus sur les éléments techniques retrouvés sur place par la cellule composée de gendarmes et de pompiers.
Dans ce genre de dossier d'incendie volontaire, la plupart du temps, on observe plusieurs départs de feu ou alors on détecte des traces de carburant ou de produits accélérant le feu. C'est la brigade de recherches des gendarmes de Nîmes qui est en charge des investigations.
Retrouvez en vidéo les déclarations du procureur Éric Maurel :